@Sozenz
Bonjour, le problème d’Attali, c’est sa propension à regarder dans les boules de cristal pour anticiper du destin de tout un chacun. Pour les gueux il a décidé qu’ils étaient inutiles, — 60-65 ans — n’est-ce pas c’est un peu jeune tout de même pour l’euthanasie ?
Pour l’Oligarchie, et les siens, il reculera l’âge de la piquouse ! Le plus tard possible.
Plus prosaïquement, c’est bien une société eugéniste avec l’euthanasie en prime vers laquelle nous nous dirigeons, avec acceptation obligatoire de l’inacceptable, pour repousser toujours plus loin l’ignominie des programmes eugénistes à venir si nous ne nous battons pas pour empêcher cela. L’affaire Lambert, contrairement à ce que l’on peut en déduire, ne résume pas le projet euthanasien, je pense plutôt à la promotion de la thèse du « suicide assisté » où l’on voit des hommes, des femmes, publiquement, médiatiquement surtout — en finir avec la vie, par l’entremise de tout un appareil médical d’assistance, et la dramaturgie qui entoure la mise en scène. C’est cette vulgarisation qui est dangereuse. Pour nous faire accepter, et rejoindre ainsi les délires des eugénistes : le troisième âge est de trop dans notre société individualiste, matérialiste et ayant sacrifié au nom de l’argent-roi, les valeurs spirituelles.
En 14/18, la jeunesse fut sacrifiée, plusieurs classes d’âge — dans les boues des tranchées. Aujourd’hui ce sont les vieux, nos vieux, nos anciens, notre mémoire qui semble donner des ailes aux programmeurs monstreux d’un pouvoir tout aussi monstrueux. Ce n’est pas de la science fiction, on en approche, on y est presque.
Vigilance, donc. Et relégation de ces projets par la population.
Je constate qu’il n’y a que dans notre Occident dégénéré que la vieillesse, la maladie, et le handicap génèrent autant de vigueur mortifère. Et d’ailleurs, comme disait un Chinois : chez nous, il n’existe pas d’EPHAD.
Il y a deux façons de tuer les vieux : en les enfermant dans des mouroirs où ils ne font pas très long feu, ou en les vouant à des projets qui prennent forme dans la tête des malades mentaux qui osent se targuer de gouvernance.