"Donc point question d’admettre la moindre déviance du dogme certifiant
que le globe terrestre est au cœur d’un univers intangible autour duquel
tous les autres astres ou planètes tourneraient en orbites
satellitaires. "
L’Église catholique s’occupe du salut des âmes, et dans ce sens, elle combattait la perversion de l’esprit humain par des doctrines impies, qui sclérosaient la science depuis des siècles, pour ne pas dire des millénaires.
Ce qui était reproché à Galilée c’est d’affirmer comme vérité absolue des hypothèses indémontrables à l’époque (héliocentrisme), donc contre la raison humaine.
Quand, presque un siècle avant Galilée, Copernic a lui-même proposé l’héliocentrisme, il a été félicité par l’autorité ecclésiastique, parce que son modèle était érigé en hypothèse, non en vérité dogmatique.
Après
étude de ses propositions par l’Église, Copernic sera félicité par le
cardinal Schönberg pour l’élaboration du modèle héliocentrique dans une
lettre adressée le 1er novembre 1536, en ces termes :
"J’ai
appris que non seulement tu connais admirablement les découvertes des
anciens mathématiciens, mais que même tu as constitué une doctrine du
monde, selon laquelle la terre se meut, tandis que le soleil occupe le
lieu le plus bas et, par conséquent, le plus central de l’univers.«
Son œuvre maîtresse, »De revolutionibus orbium coelestium",
qui reprend des travaux marginalisés des grecs Aristarque de Samos
entre autres sur la rotation annuelle de la terre autour de soleil, sera
dédicacée au Pape Paul III.