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Commentaire de Xenozoid

sur Gaïa et Marie les mères des Nations


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Xenozoid 9 juillet 2019 16:08

@samy Levrai

Avec ce 20e siècle terminé et les rétrospectives sentimentales de mises, ce que nous devons vraiment faire n’est pas de regarder en arrière avec nostalgie, mais regarder vers l’avenir avec espoir. Maintenant plus que jamais et après un début fracassant du nouveau millénaire, il y a une impression de déjà-vu, il serait donc de bons tons d’examiner si dans nos vies modernes, nous avons appris à vivre au cours des 1000, 100, 10 dernières années en ce qui concerne la définition de tous nos besoins et désirs en tant qu’êtres humains, et se préparer pour un nouveau futur et à un nouveau chapitre. Nous devons utiliser les leçons que nous avons tirées du passé pour planifier une nouvelle ère dans la vie humaine. Mais en avons-nous tiré des leçons ?

Notre société est tellement fragmentée, si divers, qu’à ce stade, il est absurde de parler d’une « majorité ». C’est un mythe en partie créée par l’anonymat de nos villes. Presque tout le monde que nous croisons dans la rue est un étranger : on relègue mentalement ces chiffres anonymes à la masse sans visage que l’on appelle le grand public, à laquelle on attribue quelque propriétés on pense à des étrangers comme possédant. Ils doivent faire partie de la majorité silencieuse, cette force invisible qui fait que le monde est ce qu’il est, on suppose que ce sont les mêmes « gens normaux » vus dans des publicités télévisées.
Mais le fait est, bien sûr, que ces publicités font référence à un idéal inaccessible, afin de garder tout le monde exclu et insignifiant. Le « grand public » est analogue à cet idéal, car il tient tout le monde en laisse sans jamais faire une apparition, et possède le même degré de réalité que la famille parfaite dans la dernière réclame du dernier dentifrice.
Personne ne se soucie de cette masse absente, plus que les enfants bohème de la bourgeoisie. Ils se chamaillent sur la façon d’orchestrer leurs manifestations pour rallier " la masse » a leurs idées radicales, comme s’il y avait toujours une masse à appeler !

En dernière analyse, la soi-disant audience « grand public » peuple, qui s’imagine, pour déguiser ses manifestations et événements politique n’est probablement que le spectre de leurs bourgeois de parents, gravée au fond de leur inconscient collectif comme un symbole d’adolescent en manque d’estime et de culpabilité qu’ils n’ont jamais quittés. Ils feraient mieux de couper leurs liens avec la bourgeoisie tout en se sentant libre d’agir, de regarder, et de parler, peu importe qui les regarde, même quand ils essaient de faire avancer une cause politique : sans objectif politique atteint avec des militants en tenue de camouflage, il pourrait être plus important de commencer la lutte pour un monde dans lequel les gens n’auront pas à déguiser pour être pris au sérieux.


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