A part quelques vagues societes, je crois que la position generale de la France, loin d’un desir d’ingerence, est une vaste indifference. Vous imaginez bien que le president des « start up », n’a pas beaucoup de temps à perdre avec un pays du tiers monde arriere et corrompu. Du gaz et du petrole à acheter aux cours mondiaux, il y en a un peu partout.
Je le deplore. Au final, les algeriens ont gagné en dignité avec l’independance, mais ont perdu sur tous le reste. Si la France n’etait pas aussi egoiste et parcimonieuse, elle s’ingererait avec profit pour les algeriens, dans les affairres algeriennes. Nous avons des foules de binationaux connaissant le terrain et la democratie. Sur la base de cette double expertise, nous pourrions utilement aider ce pays frere et proche, qui visiblement, ne s’en sort pas tout seul. En revanche, cela nous couterait certainement de l’argent. Les français, malheureusement, ne sont sans doute pas pret à des efforts en faveur des afriques du nord. D’une certaine maniere, ils ont le sentiment qu’ils ont deja donné. Ce n’est pas faux. Il faudrait que les algeriens le demande. Je ne croit pas non plus qu’ils y soient pret. L’ensemble des pays arabes, sans exception, connait des dictatures oligarchiques, militaires, tribales, corrompues. La Tunisie faisait un peu exception. Pas l’algerie. La perte progressive de l’heritage français, la rapproche progressivement des bedouins les plus arrieres. Mais il faut respecter ce choix du peuple algerien.
C’est un peu triste. Je me souviens de mon pere, fin des annees 70, mission en Irak, les ministres lui disaient leur admiration pour les algeriens, qui grace à l’heritage français, passaient pour les prussiens du monde arabe. Chacun choisit son destin. Celui de l’Algerie est sans doute de redevenir un protectorat turque sous couvert d’islamisme.