Depuis des années j’embête les lecteurs
d’Agoravox en y combattant, par l’écrit, des croyances que je ressens comme des
nouveaux négationnismes : « l’islam n’est pas violent » ou
encore : "la théologie criminogène
ne provoque pas les crimes religieux"...
Il existe un nouveau négationnisme
beaucoup plus grave encore : "il n’y a pas destruction des moyens naturels
de vivre sur la terre".
Depuis un demi-siècle, pourtant, nous
savons que nous allons vers un « grand effondrement ». Des observateurs
lucides mais guère écoutés, comme René Dumont, nous avaient prévenus : nous consommons plus que notre planète le
permet, cela finira très mal. Ceux qui fuyaient cette réalité pour se
rassurer et continuer de « jouir sans entraves » lui répondaient : Ce n’est pas notre problème, ce sera celui
des générations futures. Les enfants
d’aujourd’hui sont ces « générations futures ».
On se moque beaucoup d’une jeune
suédoise qui, par des interventions internationales diverses, tente de détruire
une partie au moins du déni : le
refus d’admettre le rapport entre le choix collectif de vie de l’actuelle
société et le réchauffement climatique.
Sans attendre de savoir par quels
moyens l’humanité pourra « sauver sa vie », je crois indispensable
avant tout d’en finir avec le dramatique
nouveau négationnisme. Puisque l’ONU s’en est montrée, jusqu’à maintenant,
une persistante adepte, je ne crois pas aux miracles qui vont nous être
proposés par le GIEC.