"Violations des droits de l’homme
Comme de nombreux belligérants du conflit, les rebelles houthis utilisent des enfants soldats depuis au moins 200930. Cependant, les Houthis sont le groupe usant le plus d’eux, avec 140 sur 156 en 201431. Âgés de 9 à 17 ans31, les recrues, parfois enrôlées de force32, reçoivent un enseignement religieux zaïdite, puis sont entraînés militairement30. Ces enfants-soldats prennent aussi une drogue, le khat, « plante à mâcher qui est très consommée au Yémen comme stimulant », d’après Human Rights Watch30, et subissent un lavage de cerveau32. Ainsi, lors de la bataille d’Aden, les chefs des Houthis ont fait croire aux enfants-soldats qu’ils combattaient des djihadistes d’AQPA, alors qu’il s’agissait en réalité de loyalistes32.
En mars 2015, le journal américain The New York Times rapporte des cas de persécutions de juifs du Yémen par les Houthis1.
En août 2016, Amnesty International appelle les Houthis et leurs alliés à cesser de persécuter les membres de la minorité bahaïe, dont 65 membres au moins sont ont été arrêtés arbitrairement, lors de différentes rafles dont la dernière date du 16 août33. Les persécutions, débutées sous Ali Abdallah Saleh, se poursuivaient en avril 201734. En septembre 2018, 24 d’entre eux, dont un mineur, risquent la peine de mort de la part des rebelles35.
Par ailleurs, contrairement à ce qu’ils affirment, les Houthis empêchent les femmes de conduire dans les territoires qu’ils contrôlent36. "
il est beau ton « rebelle ».