@Fifi Brind_acier
Bah ! Mitterrand n’était pas de gauche, mais il n’était pas non plus « chargé » comme vous dites, de détruire la France : mais c’est vrai, il a trahi par ses penchants rédhibitoirement pétainistes (*) et aussi, il faut bien le dire, par bêtise politique.
Bêtise politique en effet, si cette assertion à lire dans Alternatives Économiques juil-août est vraie : « Ceux qui parmi les plus aisés perdent en position sociale se tournent vers les partis radicaux de gauche ou l’abstention : ceux qui parmi les plus pauvres subissent le même sort se tournent à l’inverse vers les partis de droite ». La désindexation des salaires a jeté des tas de salariés parmi les plus modestes dans les bras de la droite.
Sarkozy n’avait pas tort quand il disait que plus ça va mal, plus les réformes sont faciles à faire passer : il parlait de réformes préconisées par la droite, cela va de soi. Et ceci explique cela : les réformes ( qui sont toujours de droite) sont plus faciles à faire passer par un pouvoir qui se présente sous l’étiquette de gauche !
Gens de l’UPR, vous nous faites ici des cacas nerveux sophistiques en essayant de nous démontrer que seul Asselineau parle vrai et en répétant ad nauseam que son projet est le seul qui puisse nous sauver.
(*) « Le démantèlement des acquis sociaux, le fait que les riches paient moins d’impôts, qu’on privatise de façon rampante l’université, qu’on donne les coudées franches aux affairistes. Cette façon de déguiser une soumission au capitalisme mondialisé en révolution nationale relève en soi du « pétainisme », au sens formel. » ( Alain Badiou )