Comment s’enfermer dans un cercle mental auto alimenté par ses propres convictions et ses propres peurs ?
Réponse ci-dessus en 7’39 chrono par Yves Cochet, ci-devant ex ministre de l’écologie.
Une bien belle bouillie mentale typique du raisonnement circulaire.
On part de bouts d’analyses et d’observations induisant des projections incertaines mais nourrissant toutes l’idée de départ, et confortant les nouvelles analyses que l’on en tire pour faire de nouvelles projections encore plus incertaines ...
etc, etc.
On peut ainsi nourrir la réflexion indéfiniment, chaque nouvelle pièce apportée au raisonnement confirmant les étapes précédentes et aggravant l’inéluctabilité du scénario prédictif.
Il est visiblement impossible à Cochet de sortir de la fatalité découlant de la logique qu’il a théorisé et dont il s’est convaincu.
Paralogisme :
On nomme argument circulaire un argument où une proposition A utilise pour sa justification une proposition B dans le même temps que la justification de la proposition B nécessite la vérité de la proposition A. Un tel argument peut constituer une forme de sophisme, c’est-à-dire un raisonnement erroné volontairement trompeur, ou alors une erreur de raisonnement logique involontaire lorsque son auteur n’a pas décelé la boucle (paralogisme).
Un paralogisme (du grec paralogismos) est un raisonnement faux qui apparaît comme valide, notamment à son auteur1, lequel est de bonne foi, contrairement au sophisme qui est un argument fallacieux destiné à tromper.Ici tout est basé sur Ici tout est basé sur un ensemble de prévisions qui devraient, chacune, être tenues pour une possibilité parmi beaucoup d’autres mais qui sont toutes validées telles quelles, en cascade. Et il en arrive ainsi à tuer 7 ou 8 milliards d’humains en 5 ou 10 ans ! Bel exploit.