Le terme « libéralisme » est déjà assez flou sans
qu’il soit utile de lui adjoindre une référence au malthusianisme, surtout
quand ce terme est dévoyé de son sens, lequel désigne la théorie de
l’économiste anglais Thomas Malthus selon laquelle la population d’un pays
augmente toujours plus vite que la production des ressources nécessaires pour
assurer son alimentation et plus généralement son existence, en conséquence de
quoi il prône une restriction de la natalité.
Cette théorie a connu un certain succès au XIXe siècle parmi
les classes favorisées qui y trouvaient le moyen de justifier l’idée selon
laquelle les pauvres sont responsables de leur situation et que leur venir en
aide était contraire à leurs intérêts, mais elle a été combattue par les
catholiques qui considéraient qu’il s’agissait d’un déni du devoir sacré de
procréation et par les marxistes qui y voyaient un moyen de justifier les
effets néfastes du capitalisme et éviter le partage des richesses en faisant
diversion et en mettant en évidence une autre cause que celle de l’exploitation
de l’homme par l’homme.
Par extension, on parle même de malthusianisme économique
lorsqu’on limite volontairement la production d’un bien pour éviter de
déprécier sa valeur avec une offre trop abondante.
Le terme désigne aussi toute attitude craintive devant la
vie et le développement. C’est sans doute dans cette dernière acception qu’il
faut entendre l’emploi de ce mot dans l’article, encore faut-il que le lecteur
en ait la même conception pour conprendre les raisonnements de l’auteur.
Pour ce qui est de la fusion thermo-nucléaire, je n’ai aucun
avis. Je sais seulement que le confinement inertiel et le confinement
magnétique sont actuellement deux techniques explorées par le Laser Mégajoule
et par Iter.