Comme toujours, Vladimir Poutine met le doigt là où cela fait mal.
Il est de plus en plus clair que la globalisation libérale a engendré dans nos « démocraties » une élite oligarchique défendue par un entourage influent composé de politiques, de journalistes, de fonctionnaires, du monde culturel etc. au détriment d’une classe moyenne dont les revenus fondent à grande vitesse et face à un nouveau prolétariat qui ne fait qu’augmenter.
Est-il raisonnable de ne pas poser la question de la croissance démographique mondiale sans pour cela tomber dans l’extrémisme malthusien.
Prenons les estimations de croissance démographique qui prévoient un doublement de la population africaine en 2050 comme exemple. On estime que rien que le Nigéria aura plus de 400 millions d’habitants ! Cette croissance démographique de l’Afrique entraîne une croissance économique mais augmente le pourcentage de miséreux et de faméliques. C’est un exemple évident de l’impasse du dogme de la croissance du modèle libéral.
Ce problème nous concerne en Europe vu que pour échapper à la misère, des centaines de milliers et bientôt des millions d’Africains fuiront le continent et viendront grossir notre nouveau prolétariat.
C’est à nous, les responsables européens, à prendre conscience de ce problème et à proposer des solutions.
C’est à mon avis bien plus urgent que d’écouter les élucubrations d’une enfant manipulée par des adultes qui ont une idée mercantile derrière la tête.
Puisque nous, les Occidentaux, nous ne ne privons pas de critiquer le système politique russe, il faut s’attendre à recevoir une réponse en retour. Vladimir Poutine insiste aussi sur notre modèle sociétal libertaire qui arrive tout doucement dans la même impasse que le modèle économique libéral globalisé.
Il est évident que le problème se pose autrement pour la Russie. Ce pays a un immense territoire à peupler, surtout que le dégel du permafrost augmente encore les surfaces habitables et que le déclin démographique russe sera inéluctable dans les vingts prochaines années. Il n’atteindra pas les proportions catastrophiques que les oiseaux de malheur occidentaux avaient prédites mais il sera quand-même significatif.
Il semble que la Russie ait fait le pari de l’atome pour sa production d’énergie. Arrivera-t-elle à maîtriser la fusion nucléaire ? Est-ce possible ?
Je pense que cela vaut la peine d’essayer avec toutes, absolument toutes les mesures de prudences qui s’imposent.
Et si finalement la fusion nucléaire nous délivrait de l’énergie fossile ?