Vu le titre de l’article,
j’y vais de ma tirade. J’avais déjà commenté : (…) (avec modifs, refontes,
micmacs quoi)
« Amalgames
individus — peuples — décideurs : Les « Américains »
— c’est qui ? — ceux qui ont donné leur vie pour sauver mes
grands-parents, ceux qui importent le modèle ultralibéral à coup de massue
depuis des décennies en utilisant l’UE ? … et « Les Russes ? » ces
libérateurs, eux aussi ?, ces Moscovites venus pleurer sur la tombe de Staline
qu’ils déifiaient quasiment ?, ces amis de l’Est futurs alliés dans la
révolution du prolétariat ?
Personnellement,
j’ai par exemple du mal à faire coexister l’anti-américanisme qui me semble
beaucoup trop absolu à l’upr avec l’adoration communicative et inconditionnelle
qu’avaient mes parents pour leurs libérateurs, au point de créer un club
d’amitiés franco-américaines.
Ce qui ne les
empêchaient pas, un peu plus tard je crois, d’avoir des penchants socialistes
et des amis communistes, de collectionner des 78 tours des chœurs de l’armée
rouge, souvenir d’enfance anodin mais difficilement compatible avec la
diabolisation de la Russie — et son peuple ? — par les merdias depuis
des décennies. »
Tout cela est naïf, les données ne
sont pas du même ordre.
Il y a les faits, les croyances, le
système, l’individu, le peuple, le parti, les émotions et sentiments, etc. Ces
derniers interférant avec le tout en changeant les points de vue sur celui-ci.
Quand, par exemple, je n’aurai eu
affaire qu’à des petits chefs harceleurs et chieurs doublés d’« infuseurs »
forcés de CULTURE d’entreprise – diantre ça en jette, surtout avec son jargon –
au cours de mes 5 premiers cdds mes sentiments auront du mal à me faire
admettre qu’il existe des patrons sans embrouilles, ma vision politique aura
changé.
L’upr, par la voix de F.Asselineau,
surtout, pratique beaucoup le « juridisme », ponctuant tout propos
par le traité untel, la loi n° tant etc. et est a priori, par-là peu humain :
qui oserait affirmer que les lois changent l’homme ? Elles le forcent, le
contraignent, c’est tout. Les textes ne font pas tout. C’est avant tout la
volonté individuelle, et qui évolue.
On voit rapidement comme dans tout
parti, la personnalité prédominant les autres. Il sera toujours
salutaire de rappeler les dangers très pernicieux du « gourouisme »
que l’on voit bien à l’œuvre chez les « LR en
recul ! » — ça frise la contrepèterie — et qui
transparait très timidement comme existant, larvaire, à travers votre
expérience, M. Robin Guilloux.
Espérons que les aficionados
d’Asselineau dont je fais partie sauront l’entendre, l’entendre et encore l’entendre,
au-delà de l’émotionnel, de l’affect.
Comme le rappelle si bien Étienne Chouard
le pouvoir corrompt ; j’en déduis : la solution n’est tout simplement
que de s’humaniser avant tout, personnellement, et dans nos actes bien sûr, nos
écrits, etc.
Dit autrement : comment avoir
un pouvoir — positif et
important— sur autrui
sans se laisser dénaturer par celui-ci ? En travaillant ardemment sur soi
pour acquérir, renforcer qualités et bien sûr abandonner, diminuer défauts au
maximum pour, une fois élu, être et surtout rester clean. (L’idéal vers
lequel tendre étant bien évidemment d’avoir l’assentiment d’autrui et non
pouvoir sur lui).
Je cite : « l’autorité
naturelle de la sagesse »
Comme déjà dit dans un autre
commentaire :
« Je ne me rappelle pas avoir
jamais voté pour l’apparent « moins nul », et cela depuis toujours,
sauf peut-être au tout début. Qu’avons-nous de moins médiocre et disponible en
boutique ? »
Qu’avons-nous d’autre en boutique ?
( !!!)
Imparfait, ayant fait quelques
erreurs, prêt à en faire d’autres, avec défauts*, semblant par-dessus tout plus humain **,
proche, sincère, honnête que la majorité des autres candidats, intègre (une
source fiable par son entourage me fait savoir qu’il n’y a pas double jeu
public/privé chez lui) et surtout : beaucoup/terriblement plus érudit et
compétent que les autres candidats. Convaincant, avec arguments à l’appui.
Y pas photo, Asselineau est le moins
pire pour moi.
D’avoir beaucoup voyagé et de par la
plus basique des géopolitiques je sais que les lendemains déchantent pour au
moins quelques décennies, question d’équilibres.
Je suis prêt à une baisse de niveau
de vie mais en aucun cas à l’évolution aussi obscène et délirante, injustice à
l’appui, que nous servent les saigneurs modernes ; ceux-là mêmes qui
instrumentalisent l’UE et autres institutions pour dominer.
*(juridisme excessif dans les
démonstrations…propension à la doxa,…)
**(moins de noms de lois et des
vidéos + concises, plus à portée du travailleur, cadre , employé, … qui vient
de se taper journée, petit chef, transport…ouf ! ),