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Commentaire de Sandro Ferretti

sur Voyage au bout de la vie


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Sandro Ferretti Sandro Ferretti 21 août 2019 15:57

« De la prison, on en sort vivant. Pas de la guerre. Tout le reste, c’est des mots ».

Disait LF. Céline, ce bon Dr Destouche (oui, oui, celui qui pue, mais qui reste l’écrivain le plus fulgurant du 20 eme siècle, et qui surtout, en matière de guerre, avait donné et en connaissait plus sur le sujet hélas pour lui et son année de naissance- que le Nouvel Obs, l’auteur de cet article et tous les bien-pensants de permanence).

Tout cela pour dire que de la guerre et de ses survivants,( ou sa forme actuelle que sont les boucheries terroristes et la criminalité violente et ceux qui doivent y mettre « les mains dedans » ) on ne saurait écrire ou filmer, encore moins dire quelque chose d’intelligent. Tellement tout cela reste arbitraire, hasardeux, contingent.

Parce qu’avoir vu, subi mais ne pas y être resté, c’est avoir perdu de soi, et sans doute la part la plus importante. Avoir vu des choses (y compris de et sur soi) qu’on ne doit normalement voir qu’à la fin, quand on crève le décor (avec la lumière blanche, le tunnel et tout le toutim.)

Que faire pour ceux qui doivent continuer 20 ans après cela, à continuer à dire bonjour à la dame, payer ses impôts et à respecter le 80 km/h, comme si votre vie en dépendait.

Non, cela ne se peut pas.

Gardons le silence sur l’indicible, c’est mieux pour tout le monde.

Epicetou.

Non, je n’aime pas votre article, Maam.


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