@Spartacus
Bien le bonjour.
1-« Dans un système clos rien n’est perdu
tout se transforme. Il n’y a pas d’épuisement, mais transformation.
»
— Toute transformation a un coût (ou se fait avec
déperdition – pertes en ligne pour l’énergie), d’où inéluctable appauvrissement de quelques ressources que ce soit, jusqu’à épuisement, sans compter que
le résultat de la transformation qui nous intéresse plus largement
ici étant hautement aléatoire, tant qualitativement que
quantitativement, il n’offre aucune garantie de réemploi de ses
résultats. C’est tout le problème du recyclage de nos déchets et
de ses limites
« Le pétrole n’est
que du plancton transformé.
»
— Je ne crois
pas qu’il s’agisse de plancton, mais peu importe, nous ne sommes pas
à une approximation près.
2— « Les
glaciers qui fondent en été et gèlent en hiver ça a toujours
existé et des périodes de réchauffement il y en a toujours eu. Il
n’y a pas désertification, mais au contraire verdissement de la
planète. »
— Sauf que de
nos jours les glaciers fondus et la banquise diluée dans une eau
dont la température s’élève, nécessiteront pour se reconstituer,
des délais sans rapport avec la durée de vie de la plupart des
espèces animales dont nous sommes.
— 10 millions
: nombre moyen d’hectares gagnés chaque année dans le monde
par la désertification, selon l’ONU.
Et que vaut le
verdissement de la planète s’il se produit sur des immensités de
latérite ou des reliefs et zones diversement impropres à la
culture, telle que requise par une population grandissant sans cesse
?
« Il y a
moins de pauvre sur terre et de gens qui meurent de faim. »
— Archi faux ! Les
experts se disputent actuellement sur une fourchette de 800 millions
à 2 milliards de pauvres profonds, dont témoignent les innombrables
bidonvilles, camps de réfugiés climatiques, politiques, ethniques,
religieux, etc. mais aussi climatiques, dont le nombre ne cesse de
croître partout dans le monde (sauf bien entendu là ils sont
transformés en espaces de “rétention”et de tri avant renvoi là
d’où ils viennent). Chiffres à comparer aux 250 millions
d’habitants – toutes conditions confondues – ayant peuplés la
Terre au début de notre ère ; quels que soient les bénéfices du
progrès scientifique et technique et la proportion de ceux qui
échappent aujourd’hui à la pauvreté.
3- « Le
Malthusianisme c’est (sic) toujours trompé »
- Sauf là où des
populations entières connaissent régulièrement la famine, outre ceux qui sont nourris dans les conditions ci-dessus, ainsi que
la multiplication de nos bonnes vieilles soupes populaires (cf.
secours catho et autres, tels que resto du cœur par exemple.)