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Commentaire de Claudec

sur À propos de justice climatique


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Claude Courty Claudec 22 août 2019 14:11

@Spartacus


Bien le bonjour.

1-« Dans un système clos rien n’est perdu tout se transforme. Il n’y a pas d’épuisement, mais transformation.  »
— Toute transformation a un coût (ou se fait avec déperdition – pertes en ligne pour l’énergie), d’où inéluctable appauvrissement de quelques ressources que ce soit, jusqu’à épuisement, sans compter que le résultat de la transformation qui nous intéresse plus largement ici étant hautement aléatoire, tant qualitativement que quantitativement, il n’offre aucune garantie de réemploi de ses résultats. C’est tout le problème du recyclage de nos déchets et de ses limites


« Le pétrole n’est que du plancton transformé. smiley »

— Je ne crois pas qu’il s’agisse de plancton, mais peu importe, nous ne sommes pas à une approximation près.


2— « Les glaciers qui fondent en été et gèlent en hiver ça a toujours existé et des périodes de réchauffement il y en a toujours eu. Il n’y a pas désertification, mais au contraire verdissement de la planète. »

— Sauf que de nos jours les glaciers fondus et la banquise diluée dans une eau dont la température s’élève, nécessiteront pour se reconstituer, des délais sans rapport avec la durée de vie de la plupart des espèces animales dont nous sommes.

— 10 millions  : nombre moyen d’hectares gagnés chaque année dans le monde par la désertification, selon l’ONU.

Et que vaut le verdissement de la planète s’il se produit sur des immensités de latérite ou des reliefs et zones diversement impropres à la culture, telle que requise par une population grandissant sans cesse  ?

« Il y a moins de pauvre sur terre et de gens qui meurent de faim. »

Archi faux ! Les experts se disputent actuellement sur une fourchette de 800 millions à 2 milliards de pauvres profonds, dont témoignent les innombrables bidonvilles, camps de réfugiés climatiques, politiques, ethniques, religieux, etc. mais aussi climatiques, dont le nombre ne cesse de croître partout dans le monde (sauf bien entendu là ils sont transformés en espaces de “rétention”et de tri avant renvoi là d’où ils viennent). Chiffres à comparer aux 250 millions d’habitants – toutes conditions confondues – ayant peuplés la Terre au début de notre ère ; quels que soient les bénéfices du progrès scientifique et technique et la proportion de ceux qui échappent aujourd’hui à la pauvreté.


3- « Le Malthusianisme c’est (sic) toujours trompé »

- Sauf là où des populations entières connaissent régulièrement la famine, outre ceux qui sont nourris dans les conditions ci-dessus, ainsi que la multiplication de nos bonnes vieilles soupes populaires (cf. secours catho et autres, tels que resto du cœur par exemple.)


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