Il manque surtout une volonté réelle de mettre au jour (et non pas à jour) des
découvertes qui remettraient en cause le récit national sur « nos ancêtres
les Gaulois » et la réalité des relations qu’ils entretenaient avec Rome,
beaucoup plus complexes et imbriquées que ce qui est enseigné en histoire.*
Grannos
était un dieu « gaulois » (ou du moins celtique) dont le culte était
manifestement antérieur à l’occupation romaine. Mais cette occupation elle-même
ne doit pas êtres comparée à ce qu’a été celle de la France par l’Allemagne pendant
la seconde guerre mondiale.
De même que le latin et les langues celtiques font partie de
l’ »italo-celtique »
désigne un regroupement des branches italique et celtique de la famille des langues
indo-européennes sur la base des caractéristiques partagées par ces deux seules
branches et aucune autre, les cultures romaine et gauloise étaient plus proches
qu’on ne le croit et ce qui est attribué à l’une est parfois ou l’autre est
parfois contestable.
Grand est un exemple du syncrétisme culturel et religieux réalisé
à travers « sol invictus », religion principale des militaires de l’emmpire
romain et du syncrétaisme catholique qui en est résulté.
D’ailleurs, le principal frien pour les les fouilles est l’église
elle-même, construite en plein milieu du sanctuaire. Que ce dernier soit
gaulois, romain ou « gallo-romain » n’a plus beaucoup de sens, et ces
notions sont à revoir. Elles datent de Michelet.