Bonjour, excellent article. Vous utilisez l’expression « agriculture paysanne », à mon sens elle est préférable à celle de « agriculture raisonnée », agriculture bio", etc.
La paysannerie française a commencé à être détruite dans les années 50, au moment où l’on incitait les paysans à devenir de simples techniciens avec des liens de plus en plus distendus avec la terre. En les incitant à s’endetter pour s’acheter des tracteurs de plus en plus gros, chers, encombrants, à équiper leurs exploitations de matériels sophistiqués, à augmenter leur cheptel, parfois de manière inconsidérée, à organiser la monoculture intensive, céréales par exemple, maïs, et maintenant nous avons le colza qui s’étend partout sur le territoire. A utiliser des engrais nocifs et pour les cultures et pour les hommes — pesticides, etc.
Le nombre de faillites chez les paysans a explosé depuis 20 ans, etc. Et les suicides qui vont avec.
Mais le plus grand mal vient des organisations syndicales paysannes, qui n’ont été que des relais constants d’une politique ultra-libérale, et n’ont cessé de mener les agricuteurs français à leur perte.Un particuliièrement.
Deuxième point : l’Union Européenne, qui n’a eu de cesse de tuer tous les métiers producteurs de richesses en France : pêche hauturière, artisanat, PME/PMI, et bien entendu la paysannerie française, dans un pays d’une richesse agricole incroyable, on peut dire le garde-manger de l’Europe, si l’UE ne l’avait détruit au passage.