@ Désintox, @eau-pression
Bonjour, oui j’aurais pu préciser que je parlais SURTOUT de la FNSEA. Les autres, on les connaît très peu, à part la Confédération paysanne qu’on entend de moins en moins.
Je ne comprends pas du tout comment les paysans français se sont laissés à ce point déposséder. Bien sûr, certains ne le nions pas c’est par appât du gain, mais les autres par naïveté ou bien parce qu’ils n’avaient plus aucun moyen autre que de vendre sans pouvoir lutter contre la machine de guerre qui est en train de détruire notre pays et qui s’est faite les dents en premier, sur la paysannerie française après l’avoir sacrifiée en 1914/1918.
Cela a commencé dès après 68, lorsque les agriculteurs, tous n’étaient pas ruinés encore — ont vendu des hectares de leurs terres aux Sociétés immobilières pour faire des zones pavillonnaires qui ont fait monter les prix des terrains en zone campagnarde de manière exponentielle. Il suffisait qu’ils soient viabilisés. Pour exemple, dans le midi des collines entières de pinèdes ont été bradées à des prix défiant toute concurrence, à des grands groupes pour satisfaire à la nouvelle mode : avoir sa maison secondaire avec parcelles arborées et tout le toutim : piscine, maison de faux-style provençal, barbecue,etc... dans des endroits très agréables à vivre, mais soumis aux risques d’incendies.
Souvenons-nous ces collines autrefois servaient aux moutons et aux chèvres de paturages. (voir les films de Pagnol) Et les anciens auraient trouvé tout à fait incroyable qu’on aille construire en plein milieu de ces collines soumises aux risques d’incendies. Les moutons et les chèvres sont d’excellents défricheurs. Il y avait aussi une faune nombreuse et prolifique : oiseaux variés, lièvres, lapins de garennes, sangliers, dans le Luberon vers les années 50, 60 jusqu’en 70, existaient même des chats sauvages, cela ressemble à un lynx, mais n’en sont pas.
Bien plus grave encore, la vente de parcelles en jachères — partout en France et en Europe de l’ouest — pour en faire des zones industrielles. Ces zones industrielles ont été construites sur des parcelles maraîchères et fruitières qui produisaient d’abondance, fruits, légumes, et des champs aussi de blé, de fourrages divers, et en Provence, des milliers d’hectares d’oliviers ont été laissés à l’abandon pour être ensuite rasés et faire place à l’urbanisation. Je précise qu’il ne reste en Provence que quelques parcelles productives qui donnent une huile d’olive très bonne, mais en toute petite quantité. Le reste vient d’Espagne de Grèce ou d’Italie, et pire, c’est un mélange à bas coût des trois provenances.
Les vignes : les lignes de TGV, les autoroutes gigantesques en ont rasées aussi une grande partie.
Maintenant le mal est fait, quoique...
Actuellement, la France détient le record de forêt en Europe. Si l’on compte aussi les Dom-Tom et les territoires lointains.
Or, Macron est en train de préparer la vente de NOS forêts au privé, aux grands groupes spéculatifs. Il faut absolument arrêter ce grand massacre. Comme il a bradé tous les secteurs clé de l’économie, il compte s’en prendre maintenant à la forêt en France. Il y a un énorme potentiel de marché du bois qui s’annonce et cela est très intéressant pour certains. Par ici la monnaie.
Combien reste-t-il de scieries en France ?
Il ne faut pas oublier que la sylviculture fait aussi partie de notre grand patrimoine national et c’est un peu la soeur jumelle de l’agriculture.
01/11 18:42 - OJBA
@Clocel Pas de crème ? Et tant qu’à gratter, on peut aussi regarder derrière les (...)
01/11 18:22 - OJBA
Ah non, il ne nous dit pas de devenir végétariens, mais qu’est-ce qu’il leur donne (...)
28/08 18:34 - jako
28/08 09:52 - popov
@Désintox En lisant le titre, je m’attendais au pire. Mais en fait l’article (...)
27/08 19:24 - Nicole Cheverney
27/08 19:21 - Nicole Cheverney
@Xenozoid Bonsoir, vu un peu tard votre commentaire. Vous soulevez une problématique très (...)
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