En France j’allais chez mon pote le boucher.
Il y avait la photo et l’adresse de la bête que l’on allait manger.
Mon boucher connaissait son boulot et le fermier aussi. Bien sûr que la viande était plus chère mais il vaut mieux manger moins souvent mais du bon.
Rien qu’à penser à ses entrecotes je salive.
Maintenant plus de boeuf, chez moi c’est de la vache magrelette qui se nourrit de ce qu’elle trouve. Le boeuf localement ne se mange pas de trop, la vache c’est le lait surtout et il faut la trouver, c’est très luxuriant chez moi.
Ici c’est le poulet ensuite le porc. Avec mes 200-300gr de viande par semaine je suis un viandard local. (Mon frigo est souvent visité)
Par manque de moyens les gens en mangent beaucoup moins qu’en France.
Le poulet c’est la base. Le porc c’est plus festif.
Pour Noël pour les mioches du quantier c’est le cochon au four ou à la broche. Deux cottelettes et c’est Byzance. Des mois après ils en parlent encore.
Je suppose qu’en France un mioche qui à droit à deux cottelettes ça le perturbe moins.
Le normal c’est chez moi, pas en France où ça gaspille, où le destin d’un animal tué c’est de fini à 30% dans une décharge.
La viande est un plaisir pour certains, ça se comprend mais comme toutes les bonnes choses il ne faut pas en abuser.
En France on ne fait plus de relation entre le truc rose ou rouge dans une barquette de polystyrène et l’animal d’origine. Ici ça tue pas mal soi-même et à l’abattoir les portes sont ouvertes. Le lien est plus facile à faire.
Je mange peu de viande mais je sais tuer et préparer.
Il serait bien que ceux qui mangent de la viande doivent donner quelques journées à travailler dans un abattoir.
Il est bien d’assumer ses actions.
Je ne doit pas être le seul à m’être pas mal baladé sur terre. Il y a des endroits où l’on se dit qu’on y mange bien, d’autres où c’est limites.
En Europe j’ai apprécié la cuisine hongroise et moins la hollandaise.
Quand on regarde le classement des pays par bilan CO2 pour la bouffe, l’excès n’est pas lié à la quanlité.
https://www.nu3.fr/c/empreinte-carbone-alimentaire-indice-2018/