Bonjour PRCF
Merci de nous rappeler ce que nous sommes en train de perdre concernant la Sécu. Tout le système initié en 1945 par le CNR — Conseil National de la Résistance — qui permettait à tous de se soigner correctement. Ce système avait érigé l’hôpital public en modèle pour tous les pays soucieux de justice sociale qui ont imité la France. Les libéraux ont tout fait pour le détruire. Est-il trop tard pour le remettre sur pieds ? Mais lorsque l’on voit l’acharnement crapulard des petits affairistes pour imposer la privatisation totale de la Sécurité Sociale, on a de quoi se faire du souci.
La privatisation de la Sécurité Sociale, c’est la « financiarisation » de nos cotisations. A l’origine, la Sécu était basée sur le système bismarckien — cotisations -salariés/patronat — mais le patronat par un renversement dialectique, a transformé le mot cotisations par le mot charges. Ce qui est tout simplement un non sens. Et les non moins crapules de nos gouvernements depuis 40 ans, voire plus on commencé à démanteler le système.
Quant à vouloir sortir de la Sécurité Sociale comme le désirent les ultra-libéraux pour adopter un autre système, c’est encore une mascarade dialectique, car la Sécu est devenue en grande partie les mutuelles obligatoires qu’imposait Sarkozy. Donc, Sarkozy a accédé très largement à leur desiderata.
Tout est destruction des « conquis sociaux » et non « acquis sociaux » comme on veut bien le faire croire. Conquis de haute lutte. Il ne faut pas oublier que la Sécurité Sociale, n’est pas née d’un simple hasard, ce projet date des premiers maquis de la résistance en 42/43, et il va falloir la fin de la guerre et le rôle essentiel joué par Ambroise Croizat pour la mettre en place.
Ambroise Croizat qui en est le père fondateur, mais la presse feint de l’ignorer pour mettre en avant, Laroque. Je ne nie pas que Laroque a joué aussi un rôle important, mais il était tout à fait secondaire au regard de l’implication personnelle de A. Croizat.
Sous la pression des ultra-libéraux — Rocard, Juppé et leurs successeurs ont commencé à transformer le système de cotisations bismarckien, pour l’amener doucement mais sûrement vers un système à l’Anglaise dit « Beveridge ». Système par l’impôt. Un système très injuste, et qui pénalise énormément les petits salaires.
Mais les citoyens conscients et responsables, ne renonceront jamais à recréer le CNR — celui de 1945 et pas un autre.