Merci pour votre article. Selon plusieurs témoignages, il semble en effet exister un « plafond de verre de l’honnêteté » au-delà duquel seuls les escrocs sont acceptés. Mais surtout pas les personnes honnêtes risquant de se découvrir une vocation de lanceur d’alerte… Dans la droite ligne de votre article, le dernier livre de Denis Robert, « Les prédateurs », revient sur l’origine d’une partie de la fortune d’Albert Frère et Paul Desmarais, et sur les affaires Quick et Petrobras en particulier. Le lecteur découvre horrifié, au fil des pages, que le pillage du Trésor Public est, pour ces gentlemen, un sport à plein temps. Une belle escroquerie bien organisée peut rapporter des centaines de millions. La classe politique responsable dudit Trésor Public, semble curieusement ne rien voir. Et, au passage, le mythe selon lequel ces milliardaires seraient « de bons gestionnaires » ou « doués en affaire » vole en éclats ! Ils sont doués, oui, mais pour monter des arnaques sans se faire prendre. Plus précisément, une nouvelle classe de patrons prédateurs semble supplanter les patrons bâtisseurs, ceux qui aimaient leur travail et leur métier. Les nouveaux n’aiment qu’une chose : l’argent… Et tous les moyens sont bons.