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Commentaire de Daniel PIGNARD

sur Il n'y a aucune difficulté pour payer les retraites : les vrais chiffres !


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Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 6 septembre 2019 10:48

@Elsa

Vous avez tous entendu qu’il n’y avait que deux solutions pour les retraites : soit les retraites par répartition, soit les retraites par capitalisation.

C’est vite oublier que pendant 5950 ans, la retraite était assurée par les enfants soutenant les parents et que ce système fonctionnait correctement.

  Lorsque la retraite était assurée par le travail des enfants qui prenaient leurs parents chez eux, la mère avait une retraite qui dépendait non pas de son salaire antérieur, mais de l’aisance de ses enfants si bien qu’il était avantageux pour la retraite des parents d’avoir des enfants polytechniciens. Il n’en est plus ainsi parce que le système s’est approprié cette rémunération avantageuse pour les familles nombreuses pour le reporter sur ceux qui n’ont pas d’enfants et leur payer une retraite proportionnelle à ce qu’ils ont gagné avant leur retraite. C’est ainsi qu’une retraite d’ouvrier père de polytechnicien est maintenant moins élevée que la retraite d’un polytechnicien n’ayant pas d’enfant. Le système a donc réussi à supprimer quasi totalement le devoir des enfants à soutenir leurs parents dans le besoin, pour y substituer un devoir de solidarité générationnelle qui obligent les enfants, dont les parents sont dans le besoin, a d’abord payer la forte retraite de politicien ou autre qui n’en ont pas forcément besoin.

  On s’est donc ostensiblement éloigné du système chrétien (les enfants soutiennent les parents) pour un système ou la vie dissolue et sans enfants est permise et reçoit les subsides qui devraient revenir aux parents ayant élevés leurs enfants.

 

Les hommes ont trouvé que ce système, peu coûteux en déperdition et homogène avec l’amour que doivent les enfants pour les parents, ne permettait pas assez de liberté pour le vice. Ne pas avoir d’enfants pour pouvoir s’adonner à tous les vices et se faire payer ensuite la retraite par les autres, voilà ce qui est rendu possible par les hommes. La cigale a obligé la fourmi à payer pour elle, alors qu’auparavant on conseillait à la cigale de danser.


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