@Elsa
Vous
avez tous entendu qu’il n’y avait que deux solutions pour les retraites :
soit les retraites par répartition, soit les retraites par capitalisation.
C’est
vite oublier que pendant 5950 ans, la retraite était assurée par les enfants
soutenant les parents et que ce système fonctionnait correctement.
Lorsque la retraite était assurée par le travail des enfants qui prenaient
leurs parents chez eux, la mère avait une retraite qui dépendait non pas de son
salaire antérieur, mais de l’aisance de ses enfants si bien qu’il était
avantageux pour la retraite des parents d’avoir des enfants polytechniciens. Il
n’en est plus ainsi parce que le système s’est approprié cette rémunération
avantageuse pour les familles nombreuses pour le reporter sur ceux qui n’ont
pas d’enfants et leur payer une retraite proportionnelle à ce qu’ils ont gagné
avant leur retraite. C’est ainsi qu’une retraite d’ouvrier père de
polytechnicien est maintenant moins élevée que la retraite d’un polytechnicien
n’ayant pas d’enfant. Le système a donc réussi à supprimer quasi totalement le
devoir des enfants à soutenir leurs parents dans le besoin, pour y substituer
un devoir de solidarité générationnelle qui obligent les enfants, dont les
parents sont dans le besoin, a d’abord payer la forte retraite de politicien ou
autre qui n’en ont pas forcément besoin.
On s’est donc ostensiblement éloigné du système chrétien (les enfants
soutiennent les parents) pour un système ou la vie dissolue et sans enfants est
permise et reçoit les subsides qui devraient revenir aux parents ayant élevés
leurs enfants.
Les
hommes ont trouvé que ce système, peu coûteux en déperdition et homogène avec
l’amour que doivent les enfants pour les parents, ne permettait pas assez de
liberté pour le vice. Ne pas avoir d’enfants pour pouvoir s’adonner à tous les
vices et se faire payer ensuite la retraite par les autres, voilà ce qui est
rendu possible par les hommes. La cigale a obligé la fourmi à payer pour elle,
alors qu’auparavant on conseillait à la cigale de danser.