@confiture
Vous avez tout compris, c’est pour cela que l’ UPR parle de dictature soft.
Tout a été pensé et verrouillé pour rien ne change.
Quand il s’agit d’imposer aux peuples ce qu’il refuse, les européistes se servent du droit qu’ils ont mis en place. Si un ou plusieurs pays voulaient remettre à plat les Traités, au hasard, pour en faire une Europe sociale, ils se serviraient de la règle de l’unanimité pour faire capoter les négociations, vu que les 28 pays sont divisés sur la majorité des questions, il s’en trouvera toujours un pour voter contre.
Pareil pour le Brexit, article 50, chapitre 3 :
3. Les traités cessent d’être applicables à l’État concerné à partir de
la date d’entrée en vigueur de l’accord de retrait ou, à défaut, deux
ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil
européen, en accord avec l’État membre concerné, décide à l’unanimité de
proroger ce délai.
L’article 50 ne conditionne pas la sortie à un accord, on peut sortir au bout de 6 mois avec un accord, ou à défaut, au bout de 2 ans sans accord.
Mais il offre la possibilité de prolonger le délai aussi longtemps que le gouvernement concerné le demande. C’est la carte que jouent les Députés britanniques pour ne pas appliquer le résultat du vote de 2016.
Ils ne veulent pas de l’accord de Thérésa May qu’ils ont refusé 3 fois, ils ne veulent pas de no deal, ils ne veulent pas de nouvelles élections, mais ils demandent toujours de nouveaux délais.