@Daniel PIGNARD, D’un point de vue légal, c’est discutable, depuis les « lois mémorielles » en France la liberté d’expression a été sérieusement restreinte et l’on voit des gens comme E Zemmour perdre des procès alors qu’ils se contentent de dénoncer des situations.
Mais pour un homme politique, il ne s’agit pas simplement de rester dans les clous de ce qui est permis par les droits de l’homme mais de parler de façon à ne pas choquer inutilement ou être mal compris (parfois, il peut être nécessaire de choquer, ainsi, comme je vois que vous citez la Bible dans certains de vos commentaires, Jésus choquait les pharisiens lors de ses échanges avec eux).
Pour moi, la façon dont Le Pen a été questionné sur ce sujet relevait du traquenard (imaginez qu’un de ces journalistes ait interviewé Mitterrand lors d’un grand débat politique d’RTL lors d’une campagne présidentielle sur son amitié avec René Bousquet, ils ne l’auraient jamais fait étant bien trop soumis au politiquement correct). Ceci dit, Le Pen a été pour le moins maladroit dans sa réponse et n’a pas pris en compte les sensibilités qu’il heurtait.
Maintenant, contrairement à ce que vous dites, je ne considère pas comme juste la façon dont Le Pen a été attaqué par la suite, c’est même l’objet de cet article.