@Paul Leleu
mais, au lendemain du « Frrrrexit », il y a fort à parier que le peuple se fera encore couillonner...
Le Frexit a bon dos, ce qui vous dérange, c’est que l’ UPR explique qui sont les responsables des réformes qui s’appliquent en France, et qu’il ne faut pas se tromper d’adversaire, Macron n’est que le petit gouverneur de la province France. « Les vrais maîtres de la France » sont à Bruxelles.
Pour rafraîchir la mémoire de tous les anti capitalistes qui veulent rester dans l’ UE, voici ce qu’expliquait la CGT dans les années 50/60 du Marché Commun, l’ancêtre de l’ UE.
C’est ce qu’explique aujourd’hui l’ UPR, c’est ballot... ! Le vrai couple n’est pas franco allemand, mais germano américain, c’est sur le site de la Maison Blanche.
"- La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger
d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie
nationale par une monnaie commune. (...)"
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit
infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des
souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen,
réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister
d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les
membres de la Communauté. Ce super-État sera dominé par le pôle
d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la
plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour
la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de
l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la
concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr. "