Tourner 7 fois sa
langue dans sa bouche avant de parler. Quelle preuve tangible
avons-nous pour dire que l’attaque est yéménite ou iranienne ?
Ce qui me dérange
dans cette information, c’est l’impacte de cette attaque sur le
volume de production de pétrole de l’Arabie Saoudite. Selon france24
: "Les dégâts matériels sont considérables : de gros
tuyaux en métal ont été déformés par les explosions et étaient
éparpillés sur le site. Selon les autorités saoudiennes, 18 drones
et sept missiles de croisière ont été utilisés."
Deux sites attaqués,
représentant 6%(en août) de la production mondiale et 50 % de la
production de l’Arabie Saoudite (production en aout 2019 : 9789
BBL/D/1K ( 1000 blue barrel by day), troisième producteur après les
États-Unis et la Russie).
Il doit être
possible de cibler les secteurs stratégiques de la raffinerie qui,
par goulot d’étranglement, arrêtent la production du site. Ce qui
me surprend, c’est que 50 % de la production de l’Arabie Saoudite
passe par ce site, bien que ce soit le plus grand au monde.
L’inflation sur le
prix du baril arrange bien du monde, comme l’OPEP qui a essayé à
maintes reprises de faire évoluer ce prix. Cette inflation n’a pas
tenu, 12 % lundi (59,92/67,24), pour chuter de 7,4 % dès
le lendemain (69,18/64,04) lorsque l’Arabie Saoudite annonce
qu’elle aura réparé les dégâts à la fin du mois, septembre
2019.
Le prix du baril est
revenu à son prix d’équilibre autour de 60 $ le baril, qu’il
tient depuis début 2015.
Un prix élevé du
baril annonce la guerre, non savons cela. Ou plutôt, la guerre est
le moyen de déstabiliser les marchés pour que les valeurs fassent
le yoyo, période pendant laquelle chacun a le devoir de s’enrichir.
Nota à l’auteur :
dommage de ne pas concentrer l’article sur le sujet déterminé par
le titre.