@Bernard Grua
" Quand je parlais de « naufrage », je parlais de la radicalisation
endogène de cette femme islamo-nationaliste dont il est question dans
l’article alors qu’il y a dix ans elle se proclamait une « Global Citizen », une citoyenne du monde.«
désolé je n’avais pas suivit c’est un autre aspect de la question et il est fondamental de le comprendre
» citoyenne du monde "
citoyenne du monde ça n’existe pas ! c’est a dire que ce n’est pas une identité vu que ça ne nous différencie de rien ....mon identité ce n’est pas les 99,99% de gênes que nous avons en commun, c’est le reste .....citoyenne du monde ça signifie un être acculturé, indéfini et perdu le brouillard. rien d’étonnant que par retour de balancier ça puisse se tourner en opposé extrême ...voir finir en psychiatrie. C’est l’erreur fatale de toutes les mondialisations : elles induisent structurellement un retour forcené a un appétit de fragmentation. Moi c’est une définition biologique de l’unité d’une communauté cellulaire excluant les autres. Moi se définit par exclusion d’abord et ensuite inclusion : Ma famille Mon quartier Mon village Ma région etc ....vous pouvez voir ce phénomène a l’ oeuvre aussi bien dans les bandes de quartier que dans la montée des régionalismes ( indépendamment des questions de manipulations politiques diverses qui, si elles existent bien, ne pourraient le faire sans s’appuyer sur des ressorts internes ).
le projet unanime de l’individu standardisé proposé par les positivistes ( qu’ils soient libéraux ou communistes idem ) est une absurdité ....
on confond l’ouverture avec la perte d’identité alors qu’au contraire il faut une identité forte pour être ouvert aux autres ( sinon on a peur et on se protège )