Un peu sommaire comme analyse. Les religions du livre ne
sont pas étrangères au métempsycosisme, croyance selon laquelle une même âme
peut animer successivement plusieurs corps soit d’humains soit d’animaux, ainsi
que de végétaux : la transmigration des âmes peut intervenir non seulement dans
l’humain (réincarnation) mais encore dans le non-humain, bêtes ou plantes.
La kabbale admet la métempsycose, qu’elle appelle « gilgoul ».
La transmigration était intégrée au Sefer ha-Bahir, son texte le plus ancien
qui date du douzième siècle, puis elle a été considérée comme une doctrine
ésotérique…
L’islam druze et le yézidisme intègrent eux aussi la
métempsycose qui est par contre totalement absente du christianisme, à
l’exception de quelques branches considérées comme « hérétiques », comme le catharisme, ce qui indique l’existence
de ces croyances dans les religions de l’Europe préchrétienne (druidisme,
paganisme, etc…) dont les vestiges sont toujours vivant à travers
superstitions, légendes, lieux sacrés et rituels souvent camouflés derrière des
oripeaux pseudo-chrétiens qui ne sont pas très catholiques (pèlerinages bretons
par exemple)
Il faut être beaucoup plus nuancé et prudent que vous de l’êtes
dans le rapport des monothéismes avec les animaux, restés totems bien souvent,
donc sacrés. Le prénom Bernard (Bern Hart) signifie « force de l’ours ».