« Demain les chats » fait forcément référence, à « Demain les chiens », de Simak, un auteur américain, dont j’avais lu ce beau livre de nouvelles, publié dans les années 50 et qui racontait l’émergence des chiens.
Les Hommes perdent petit à petit leur instinct grégaire après une série de conflits guerriers et font un retour dans les campagnes, puis laissent la place aux Chiens, qu’ils ont réussi à doter de la parole. Sans doute que ce thème, dont s’est emparé Pierre Boule, dans « la planète des singes » est inspiré par un premier cher d’œuvre, qu’est « Gulliver », de Swift. Sur une île ou débarque notre héros, les hommes ont régressé totalement, et ce sont les chevaux, « les houyhnm » qui dirigent la société. Ils ont un langage, et utilisent la raison, avec des mœurs pacifiés. « Gulliver », est un livre majeur, bien peu connu, avec sans doute des sources d’inspiration venant « des mille et une nuit », la mère des livres, et de l’anticipation, pourrait on dire.