Des enfants âgés de six ans à peine apprennent à toucher ou à « stimuler » leurs propres organes génitaux dans le cadre de cours qui deviendront obligatoires dans des centaines d’écoles primaires.
« la môme à sa mère : bon ce soir je vais me coucher tôt, j’ai des devoirs à faire.... »
blague à part, je reste dubitative... entre les adultes qui voient dans la masturbation enfantine l’oeuvre du diable, transformant une pratique anodine en quelque chose de « sale »...de « pas bien » et ceux qui, sous prétexte d’épanouissement sexuel et de libération des tabous, inviteraient l’enfant qui n’en éprouve ni la curiosité ni l’envie à adopter une pratique qui, de fait, sera perçue comme une ingérence dans son intimité et donc aussi une forme de violence.
Peut être aurait il mieux valu dans ce cadre scolaire éducatif, poser aux enfants des questions d’ordre général telles que « qu’’est ce que tes parents t’interdisent et pourquoi » et expliquer à l’enfant qui se fait enguirlander s’il se chatouille parfois dans son lit, que ce qu’il éprouve et fait c’est quelque chose de normal, de légitime et qu’il n’a pas à en avoir honte.
du coup on ne rentre pas dans les détails, ce qui évite et de gêner les enfants (qui, d’après mes souvenirs de discussions petite entre copines, n’aiment pas parler de sexualité avec les adultes) et de deux, que les parents s’inquiètent, craignant pour la plupart des dérives. (tels que l’introduction d’ exercices pratiques à l’école, ce que j’ai cru comprendre de prime abord dans les propos tenus dans cet article que je suspecte d’avoir sciemment laisser planer une certaine ambiguité )
il n’empêche que si certains parents arrêtaient d’induire de la culpabilité chez leurs enfants pour des actes ne causant de torts à personne, on n’en serait pas là...