@Fifi Brind_acier :
si l’économie repart en GB, alors que l’économie européenne est dans les choux
avec des plans comme-ça on justifie tout et n’importe-quoi. C’est là-dessus que compte l’UPR ?
l’Allemagne, elle est en difficulté, son industrie basée sur les voitures va mal
Le premier type de bien que l’
UK échange avec le reste du monde est .... tatataaaa .... les voitures, pour 8.6%. Pas de bol.
Faudra vous faire une raison : une sortie dure (sans accord préalable) va entraîner une grosse période de vaches maigres là-bas, et elle pouvait se faire sans l’article 50 du TFEU. L’objectif de ce fameux article est justement une sortie négociée, et c’est cette sortie négociée que vous ne voulez pas. Un accord négocié est entre 2 partenaires, et les conditions de l’UE sont ce qu’elles sont. Pour info, la Suisse et la Norvège acceptent ces conditions, ça ne doit pas être si abominable que ça.
En cas de sortie dure, voici ce qui arrivera selon le type d’industrie :
— finance : partira soit en Europe (Paris, Francfort, ou Luxembourg pour les paradis fiscaux) soit Singapour et New-York
— agriculture et pêche : n’ayant plus accès au marché commun, ils vont se voir affublé des mêmes conditions que l’Argentine ou le Brésil ou le Ghana.
— l’industrie et la sous-traitance : comme ce sera beaucoup plus difficile pour les entreprises continentales de commercer avec les filiales en UK, toute la sous-traitance sera rapatriée sur le continent. Et ce d’autant plus qu’il y a déjà surcapacité ici aussi.
— la France va arrêter l’accord qui permettait au RU de contrôler les frontières à Calais, et ils vont se retrouver avec des milliers de migrants à Douvres. Ca fera des bouchons monstres pour accéder aux ferries, et Calais sera débarrassé de ces parasites
— l’industrie du high-tech continuera de bien marcher, voire de se développer.