Concernant Greta Thunberg, le fait qu’elle soit autant médiatisée laisse à penser qu’elle ne dérange pas le système, bien au contraire. On ne peut pas en dire autant des Julian Assange ou autres lanceurs d’alerte que l’on sait efficacement faire taire.
Concernant le CO2 et la dénonciation de la mouvance réchauffiste il y a un obstacle de taille : l’amalgame CO2 = polluant, bien ancré dans les cerveaux disponibles. Le CO2 est pourtant nécessaire pour les végétaux chlorophylliens pour produire l’oxygène de l’air. Or dans l’esprit de l’écolo primaire peu averti, si l’on ne condamne pas le CO2, on est un irresponsable pollueur ou appartenant au lobby du pétrole. Mais défendre la nécessité du CO2 dans l’écosystème ne signifie pas défendre la pollution. Il est évident que, par exemple, les voitures et autres véhicules polluent mais c’est par la présence de métaux lourds ou des monoxydes de carbone dans les gaz d’échappements, pas à cause du CO2 qui, encore une fois est indispensable à la photosynthèse par les végétaux, productrice de dioxygène.
Dénoncer la supercherie du réchauffisme, i.e. du caractère anthropocentrique des variations climatiques ce n’est en rien promouvoir les pollutions.
Et des vraies pollutions que l’on devrait combattre plus il y en a : les pesticides, le bruit (des bagnoles par exemple), les saloperies qu’on trouve dans l’alimentation industrielle, la laine de verre ou autres produits nocifs qu’on trouve dans le bâtiment, le nucléaire, les ondes, la surabondance d’emballages ... ou même les pollutions mentales comme l’omniprésence des pubs. Et la racine de tout cela est le consumérisme.