La gauche aujourd’hui n’est pas la gauche d’avant .
La gauche a abandonné les classes populaires et les thèmes politiques auxquels elles tenaient. Cela a ouvert un boulevard à Marine Le Pen dans sa stratégie de dédiabolisation
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La justice sociale a été remplacée par la lutte pour le climat :
c’est ce qui a fait sortir les Gilets Jaunes du début qui protestaient
contre l’application de la taxe carbone sur le gasoil.
La défense de la nation a été remplacé par un internationalisme
ravageur : mondialisation et immigration patronale pour le dumping
social et la destruction des solidarités de classe.
Position du PCF à l’époque :
« On ne va pas laisser la question de la nation au FN. On a une
conception de gauche de la nation et on va batailler contre celle de
l’extrême droite. »
Il y a deux conceptions de la nation :
— « L’idéologie
allemande nous donne une définition ethnique issue de la fin du 19ème
siècle. Pour cette idéologie, la nation ne serait qu’une communauté de
culture, de langue, et d’histoire. Cette vision réductrice est non
envisageable en Europe tant les cultures, les langues et l’histoire sont
imbriquées, elle signifierait qu’il n’existerait pas de nation
française. Il conviendrait alors de découper notre pays en pseudo
ethnies divers et variées. C’était à la fois le projet nazi et un projet
porté par les écologistes et dénoncé par Pierre Hillard »
— « L’idéologie
française avait déjà défini une conception civique de la nation dés
1789. Pour les français une nation est composée de citoyens habitant à
l’intérieur de frontières mutuellement reconnues par ses voisins et
soumis à un corpus de lois communes. »
C’est évidemment la conception civique de la nation qui était défendue par le Parti Communiste.
Aujourd’hui,
toute la gauche a été colonisée par le trotskysme pour qui il n’existe
pas d’autre conception que l’ethnique. Pour eux, toute revendication qui
s’appuie sur la notion de nation est d’extrême droite.
En 1997, le PCF capitule. Parce que les socialistes l’exigent. Pour
entrer dans la gauche plurielle, Robert Hue solde cet héritage et laisse
un boulevard à l’extrême droite. Si le PC ne s’était pas renié, nous
n’en serions pas là.
La gauche radicale prisonnière de ses tabous
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La gauche, dernier rempart du capitalisme.
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« La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires » de Christophe Guilluy
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« le complexe d’Orphée », de Jean-Cla