On parle des jeunes radicalisés par l’islam, mais quand on voit cette gamine complètement lobotomisé, cela ne vaut pas mieux.
J’ai fait dans le passé des remplacements dans l’enseignement, en Suisse. Je viens de recevoir un message militant de la responsable de l’enseignement. L’état avec l’argent du contribuable se fait un devoir d’endoctriner les élèves, au lieu de les inciter à réfléchir par eux mêmes. Cela fait droit dans le dos.
Voici le message :
A l’ensemble des collaborateur-trice-s du DIP
Renforcer l’éducation en vue d’un développement durable
Chères collaboratrices, chers collaborateurs,
A
l’heure où des jeunes du monde entier se mobilisent en faveur du
climat, je tiens à souligner toute l’importance que le département
accorde aux enjeux du développement durable et au rôle que l’école doit
jouer en la matière.
La loi sur l’instruction publique (article 10)
en fait même une des finalités de l’école, puisqu’il s’agit de "rendre
chaque élève progressivement conscient de son appartenance au monde qui
l’entoure, en éveillant en lui le respect d’autrui, la tolérance à la
différence, l’esprit de solidarité et de coopération et l’attachement
aux objectifs du développement durable".
C’est pourquoi, dans le cadre du plan d’actions du Conseil d’Etat en faveur du développement durable adopté en juin dernier, le DIP
a précisé sa feuille de route avec deux objectifs principaux : former
et donner l’exemple. Former, cela signifie notamment revoir les plans
d’études pour y intégrer cette dimension, comme c’est déjà le cas pour
le nouveau plan d’études de l’ECG qui entrera en vigueur à la rentrée
2021. Former, c’est aussi par exemple organiser dans les établissements
scolaires des journées spécifiquement dédiées à cette thématique. Je
sais que plusieurs établissements en ont déjà programmées pour les
prochains mois. Donner l’exemple, c’est également examiner ce qui peut
être fait au quotidien dans nos écoles pour diminuer notre empreinte
environnementale. Comme de revoir le sens et les objectifs des voyages,
camps et sorties scolaires, tout en limitant drastiquement les
déplacements en avion.
Comme vous le savez, j’accorde beaucoup
d’importance à ce que la parole soit donnée aux jeunes sur les sujets
qui les concernent. Ainsi, cette année, nous allons généraliser les
conseils d’élèves dans les écoles. Ils sont un outil complémentaire
contribuant à la prise de conscience de l’appartenance au monde, et
particulièrement aux enjeux du développement durable. J’ai d’ailleurs
reçu à plusieurs reprises les jeunes porteurs des actions autour de la
grève du climat et les ai invités à investir ces conseils. Comme ils
sont un lieu d’échanges important pour concrétiser notre feuille de
route, j’invite les directions d’établissements à favoriser la
participation des élèves autour de cette thématique.
Si nous
souhaitons atteindre les objectifs ambitieux qui sont les nôtres, nous
devons nous mobiliser maintenant. Je me réjouis d’ores et déjà de
pouvoir m’y engager avec vous et nos élèves.
Avec mes cordiales salutations.
ANNE EMERY-TORRACINTA
CONSEILLÈRE D’ÉTAT