"Les lettrés musulmans espagnols, tel Averroès, étudièrent les œuvres des
philosophes grecs, qui furent traduites avant d’être diffusées dans le
reste de l’Europe.«
Averroès (Ibn Rushd) ne lisait pas le grec (il lisait des textes d’Aristote traduits en arabe par des chrétiens syriaques), c’était un cadi musulman, c’est-à-dire un juriste islamique dont le métier est de faire appliquer la charia.
Dans son livre sur le droit juridique islamique »Bidayat al-Mujtahid wa-Nihayat al Muqtasid" (1167), il définit les lois d’une société islamique basée sur le Coran et la sunnah.
Ne pas faire cinq fois la prière par jour est passible de peine de mort.
« Selon la majorité des savants, la nature
obligatoire du Jihad est fondée sur le verset (coranique) [2 :216] :
« Il vous est prescrit de combattre, bien que vous y répugnez ». C’est
une obligation collective et non personnelle, soit une obligation, sauf
quand elle ne peut être menée à bien par un nombre minimum d’individus,
elle est annulée pour la préservation des musulmans, fondé sur
[9 :122] »
"Les savants s’accordent sur le sort des polythéistes
qui doivent être combattus. Cela est fondé sur [8 :39] « Combattez-les
jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de persécution et que la religion
reviennent à Dieu totalement »«
»Le dommage infligé à l’ennemi consiste à s’en prendre à ses biens, à
le blesser ou à violer sa liberté personnelle, ou à le réduire en
esclavage. Cela peut être infligé , selon le Consensus des savants
(ijma’) à tous les polythéistes : hommes, femmes, jeunes et vieux, les
notables ou personnes non importantes. L’opinion varie seulement sur les
moines, qui doivent être laissés en paix et non captifs, et indemnes.
Ils appuient cette opinion sur les mots du Prophète : « Laisse les en
paix et aussi ce en quoi ils se sont consacré », et la pratique de Abu
Bakr.« etc...
»La plupart des savants s’accordent sur le sort des captifs,
plusieurs options s’ouvrent à l’Imam [ tête de l’Etat islamique, le
calife, dans le sens des écrits d’Averroès]. Il peut leur pardonner, les
réduire en esclavage, les tuer, les relâcher contre une rançon ou
comme dhimmi, dans ce dernier cas le captif doit s’acquitter d’une taxe
(jizya). (…) l’interprétation obvie du Coran [47 :4] « quand vous
rencontrez les mécréants, frappez leurs cous, puis quand vous les avez
largement massacrés, serrez bien leurs chaînes », l’Imam est le seul
habilité à relâcher les captifs.
En gros, Averroès et l’Espagne Al Andalus, c’est Daech puissance 10.