@joletaxi
Comme vous êtes visiblement de bonne foi, je vais reprendre mes explications pour la phrase qui vous fait tomber de votre chaise alors que vous avez évidemment raison pour le compte client à l’actif.
La comptabilité en partie double utilisée depuis le moyen âge veut que toute écriture soit toujours accompagnée d’une autre écriture puisqu’une action dans un sens quelque part est forcément équilibrée par une action inverse dans l’autre sens autre part puisqu’une écriture n’est pas en soi une action.
Ceci étant compris quand une banque prête de l’argent, c’est qu’elle l’a trouvé. Si elle l’a trouvé c’est qu’il est à son actif. Mais comme rien n’est spontané en comptabilité, s’il est à son actif c’est que l’on va trouver à son passif son origine. Son origine peut être son capital, l’argent d’un client, un emprunt à une autre banque ou une création. Tout est inscrit au passif pour justifier la possession de l’argent à l’actif.
Si la banque crée l’argent, ce qui est le cas majoritaire, que vous le reconnaissiez ou pas, elle ne met pas à son passif un compte « argent créé » mais un compte M. Dupont au nom de l’emprunteur à qui elle reconnait devoir immédiatement cet argent. Ce compte est équilibré par un compte client à l’actif au nom de M. Dupont qui va payer sur un certain temps.
Donc ne tombez pas de votre chaise « la somme est inscrite au passif de la banque, et est disponible pour les achats de l’emprunteur » est une phrase juste car c’est une dette immédiate de la banque (donc à son passif) en même temps qu’une créance différée d’un montant un peu supérieur à cause des intérêts (donc à son actif).