@adeline
« Vous les avez regardés avec leurs
turbans et leurs djellabas ? »
Ils vont bientôt demander à ce que Rouget de
l’Isle s’excuse pour La Marseillaise pour son couplet 3 et pour son sang impur.
Et puis les paroles bien senties de De Gaulle
qui font la joie des Français de France :
« Nous
sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et
latine et de religion chrétienne.
Qu’on
ne se raconte pas d’histoire ! Les musulmans, vous êtes allés les
voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ?
Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration
ont des cervelles de colibri, même s’ils sont très savants.
Essayez
d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout
d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les
Français sont des Français. Vous croyiez que le corps français peut absorber
dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain
quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les
Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous
de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement
plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais
Colombey-les-Deux-Mosquées. »
C’était de Gaulle, tome 1, Alain Peyrefitte, éd. éditions de
Fallois/Fayard, 1994 p. 52