@Jonas
Ce monsieur était connu comme violent (déjà condamné), limite alcoloo, pratiques sexuelles bi et comparé à un véritable obsédé, drogué. Et il ne s’agit pas là de dissimulation ou infiltration (qu’a-t-il infiltré d’utile ?)
Le fait qu’il se soit plongé dans des textes fondamentalistes deux semaines avant l’attentat ne prouve rien, sinon qu’il avait déjà pris sa décision quant à cet attentat à ce moment-là, et qu’il savait qu’il allait mourir. Mais s’il avait été un fondamentaliste dissimulé depuis des années comme vous le soutenez, il n’aurait pas soudainement été pris du besoin de vivre une initiation hyper- accélérée au fondamentalisme...
L’enquête aujourd’hui n’a toujours pas déterminé qui étaient les commanditaires, comme pour les autres attentats « islamistes ». On ne sait rien de ce qui ou de qui l’a poussé à agir ainsi, on n’a aucun témoignage ni document comme d’habitude. On n’a que des articles de journaux sur des conjectures, et des revendications de groupes qui sont de notoriété publique des créations de services de « renseignement » (de « regime change » en fait). Il semble que sa famille au Maghreb ait reçu une somme d’argent après l’attentat, mais l’enquête n’a pas creusé.
Bref, vous pouvez dire que ce type a menti toute sa vie, s’est drogué et dépravé pour « dissimuler », mais vous n’avez strictement aucun élément de preuve, ni faisceau d’indices significatif.