Chez Elkabach, Finkielkraut dit : « Dans l’article, je dis que certains juifs peuvent avoir la même tentation (que certains noirs et certains arabes) : la France c’est l’utilité, la judéité c’est l’identité. A ces juifs-là, je reproche leur inconséquence et je leur dis »non« et je leur dis, dans l’entretien, soyez logiques avec vous-mêmes. Si la France c’est simplement une compagnie d’assurance et si votre identité est ailleurs... »
Ou encore : « Je ne réponds pas par la haine mais je me dis que justement on a raté une véritable occasion de leur tendre la main. » (aux arabes et aux noirs)
« Je pense que la France n’est aimée en France par PERSONNE et c’est aussi un des problèmes qu’elle a. »
« Moi je pense qu’il faut qu’ils s’en sortent. » (il parle des noirs et des arabes)
Et enfin :
Jean Pierre Elkabach : « Quand Jacques Chirac les appelle les fils et filles de la République, il le fait à tort ou à raison ? »
Alain Finkielkraut : « Non. A raison, à raison. »
Moi je dis que le message délivré par Finkielkraut chez Elkabach est lucide et tolérant. Le vrai Finkielkraut est un humaniste qui aime ses frères de couleur. Finkielkraut est Amour.