C’est la société qui aime les pauvres, au point de les encourager à proliférer à une vitesse qui peut atteinde 6 à 20 fois celle des riches, selon la segmentation retenue de la pyramide sociale
Richesse et pauvreté en tout, existent l’une par l’autre et sont relatives, comme elles l’ont toujours été. Par ailleurs, où que ce soit et sous tous les régimes politiques, un pauvre ne peut enfanter que des pauvres, comme un riche ne peut donner naissance qu’à des riches ; quels que soient les aléas heureux ou malheureux de l’existence de chacun par la suite.
Les
hasards de sa naissance insèrent chacun dans la pyramide sociale
selon ses antécédents génétiques, sociaux et culturels, situation
que la lutte des classes n’a jamais ni nulle part changé d’un
iota, avec ou sans suppression de l’héritage. Une telle mesure ne
conduirait d’ailleurs qu’à accroître la richesse collective
autrement que par les voies habituelles que sont la confiscation pure
et simple ou l’impôt, sans modifier le caractère
incontournablement pyramidal de la richesse comme de la société,
lequel refuse toute forme d’égalité.
N’est-il
pas par contre remarquable que nul expert en sciences humaines ait
jamais dénoncé le fait que si l’enrichissement individuel comme
collectif n’ont aucune limites autres que celles de l’ambition de
ceux qui le convoitent et les ressources dont ils sont tirés, LA
PAUVRETÉ A LA SIENNE, QUI EST LE NIVEAU ZÉRO DE LA RICHESSE ?
C’est
cette irrémédiable condition qu’il faut vaincre ; non par des
combats primitifs qui en l’ignorant ne font que l’aggraver depuis
toujours, mais en “isolant” la pauvreté profonde de ce niveau
zéro de la richesse. L’instauration d’un revenu universel
minimum et inconditionnel, annulant l’effet d’inégalités
sociales qui ne peuvent et n’ont fait qu’augmenter depuis la nuit
des temps en suivant systématiquement l’évolution constante du
binôme démographie-économie (avec toutes conséquences sur la
croissance et partant sur l’environnement) pourrait par contre être
LA solution ; la lutte des classes ne faisant que ramener l’être
humain au statut de l’insecte qui se heurte obstinément à la
vitre dont il est prisonnier sans la voir, pour finir par ne plus
concevoir que le renversement illusoire de la pyramide sociale pour
mettre fin à des inégalités sociales fondamentalement attachées à
la condition humaine.
Faute d’arguments crédibles ; leurs espérances dans la lutte des classes déçues, l’atteinte de cet idéal d’égalité qui reposerait sur la disparition des riches leur apparaît comme l’ultime issue. Fantasme des partisans d’un égalitarisme exigeant la mort des nantis, la base de la pyramide sociale écraserait ainsi la société sous son poids, jusqu’à obtenir un nivellement généralisé, évacuant les riches dans le triomphe des pauvres. Que les uns n’existent que par les autres et que ce triomphe, allant à contre- courant du progrès, risque être celui de la pauvreté davantage que des pauvres, conduisant à la misère pour tous avant de sombrer dans l’inexistence sociale et la barbarie d’une fin de civilisation qui ne s’annonce pas sous les meilleurs augures, n’est qu’un détail qu’il suffirait de régler le moment venu. faite d’interdépendance entre ses habitants.
La
pyramide sociale inversée ne fait qu’exprimer une volonté de
soumission de la raison à la force, de l’intelligence à
l’instinct, de la civilisation à la barbarie, sachant au demeurant
que les révolutionnaires les plus radicaux et les pires anarchistes,
sont eux-mêmes structurés pyramidalement, avec leurs chefs, voire
leurs riches (instigateurs, fomentateurs et meneurs en constituant
l’élite) – le premier d’entre eux siégeant au sommet –,
puis leurs cadres et leurs exécutants aux niveaux intermédiaires,
même quand il arrive que les uns et les autres participent également
à l’action.
Le
renversement de la pyramide est un geste dicté par l’angoisse
existentielle et la conception morbide d’un désespoir social
tournant le dos à la réalité plutôt que de l’affronter. Hors du
temps et de la raison, il préfigure cette désincarnation à
laquelle nous aboutissons tous ; ce néant où la politique pas
davantage que l’économie, la sociologie ou la démographie,
l’ordre que l’anarchie ou que la pire des idéologies, n’ont
plus leur place.
Que
les chemins du progrès et de son partage soient, ici et maintenant,
semés d’embûches et que les pouvoirs, notamment religieux,
politique, intellectuel, médiatiques… en soient comptables, rien
ne paraît plus vrai ni plus légitime, mais n’est-il pas
d’attitude plus sensée que celle qui consiste à vouloir mettre
fin, à n’importe quel prix, à une évolution conduisant, en dépit
de ses lenteurs et de ses ratées, au mieux être souhaité par le
plus grand nombre ?
La
pyramide sociale ayant au moins le mérite d’être une
représentation réaliste et suffisamment compréhensible, y compris
par ceux qui la contestent, l’impossibilité absolue de la détruire
peut les conduire à envisager son utopique retournement. Mais à
quoi d’autre celui-ci pourrait-il conduire, qu’à en édifier une
autre ? Les exemples de l’aboutissement d’une telle utopie sont
aussi nombreux que les tentatives avortées d’instauration du
pouvoir absolu de la base (dictature du prolétariat) : depuis les
innombrables jacqueries qu’a connu de tous temps le monde jusqu’à
la révolution bolchevique et à l’effondrement du bloc soviétique
; du fiasco de Cuba à l’évolution du communisme en Chine, en
passant par bien d’autres pays, sans oublier le point d’orgue en
la matière que fut le Cambodge de Pol-Pot et de ses Khmers rouges.
Il
faut se souvenir que 12 ans après cette tentative de renversement de
la pyramide sociale que fut sa Révolution qu’elle voulait
universelle, la France avait un empereur, puis a connu d’autres
monarchies et de nouvelles républiques, dont l’actuelle, qui ne
satisfait pas davantage le citoyen que les précédentes ; en
attendant la suivante. Démonstration s’il en est que la révolte
n’apporte de changement que là où se joue une partie de chaises
musicales, un pouvoir remplaçant l’autre. Mouvante mais
impérissable, la structure de la société demeure la même et la
masse qu’elle organise et qui croît sans cesse en nombre et en
richesse, ne fait que changer de maîtres ou s’en donne l’illusion,
avec l’aide de sciences et de techniques seules réellement
porteuses de nos avancées sociales.
Une
révolution chasse l’autre et aucune n’a jamais rien durablement
changé à l’ordre fondamental des choses, pas plus qu’à la nature
humaine. D’ailleurs, qui de nos jours peut sérieusement imaginer
qu’au lendemain de l’aboutissement de la lutte finale, le grand
partage ayant eu lieu, la terre ne serait pas peuplée de ceux qui
sauraient faire fructifier leur part et de ceux pour qui elle sera
toujours insuffisante ? Sauf bien entendu régime dictatorial –
avec lui aussi un sommet dominant sa base – encore plus
insupportable à l’homme que les pires inégalités.
En fait, la pyramide sociale inversée n’est pas davantage une pyramide que la représentation d’une société, ni même d’un projet de société. Elle est tout au plus une utopie, sortie d’esprits s’imaginant qu’il suffit de modifier la représentation d’un état de fait pour modifier ce dernier, à la manière de ceux qui suppriment leurs opposants, brûlent les écrits de ceux qui les contredisent ou mettent simplement en cause leurs certitudes ; ou encore s’imaginent éradiquer ce qu’ils considèrent comme des maux en soustrayant des dictionnaires et des constitutions les mots qui les désignent
https://docs.google.com/document/d/1AH7rPVc27X7P52rgIpaaQo-gzhDhRVWHkETb_GuRW0I/edit
https://docs.google.com/document/d/1zaf8g5oOnn31v-pyjiNjBL5wLcYrT2PbKvZwum3BWqA/edit
29/10 09:41 - foufouille
@nono le simplet pour les champignons ....... et même en ville, c’est toléré sur un (...)
29/10 09:14 - nono le simplet
29/10 09:13 - nono le simplet
@foufouille chez toi c’est certainement vrai mais pas dans d’autres départements. (...)
29/10 09:04 - foufouille
@nono le simplet chez toi c’est certainement vrai mais pas dans d’autres (...)
28/10 18:15 - Fifi Brind_acier
28/10 18:07 - Fifi Brind_acier
@JulietFox Contre de billets en Francs, voici les maquettes des futurs billets.
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