Merci pour cet article.
Si vous suis bien, et pousse un peu la chose, l’univers n’existe que
parce que l’être humain existe, car seule la mesure opérée par ce
dernier révèle les choses que nous observons. Pour moi il y a ici
paradoxe, puisque l’humain n’existerait pas sans l’univers.
Il me semble que vous n’utilisez pas le terme « mesure » au sens où il est
employé en physique. La mesure c’est uniquement l’interaction.
Lorsqu’un électron interagit avec un photon, on peut aussi dire qu’il
mesure ce photon, qu’il y ait un observateur humain ou pas.
Votre thèse m’apparaît théologiquement et philosophiquement
intéressante, mais scientifiquement discutable. Elle se rapporte peu ou
prou à la plaisanterie que Schrödinger avait faite à propos de la mort
de son chat, comme il a été rappelé ici par certains. Il démontrait par
l’absurde que le chat n’était pas mort tant que personne ne l’avait
constaté, ce qui fit rire tout le monde tant cette conclusion était
irréelle, au sens propre du terme.
Définitivement, je ne crois pas que c’est en empilant les postulats,
aussi brillants soient-ils, qu’on parviendra à une explication de la
nature mécanique de l’univers. Je crois même que les postulats nous
égarent, car la science c’est la description de l’univers sans postulat.
Cela dit, je n’ai pas la science infuse, et je pense que débattre de ces
sujets est toujours utile, et je vous remercie encore pour votre
contribution.