Tiens je repense à un truc, là. Depuis 18 ans nous avons affaire à une inversion de la réalité lorsqu’1 journaliste décrit la genèse du doute citoyen sur les attentats. En effet : l’agrégation d’informations « alternatives » par les sceptiques ne s’est pas faite à partir de théories contradictoires préconçues à la va-vite au coin d’un comptoir. C’est une rumeur qui a enflé à partir des recherches des familles de victimes dans la presse officielle. Notamment Kristen Breitweiser, Monica Gabrielle, Lorie Van Auken, Patty Cassazza et Mindy Kleinberg. Elles ont rencontré ensuite par le biais d’internet Paul Thompson, et en croisant leurs recherches avec les siennes, se sont aperçues qu’elles rencontraient les mêmes problèmes avec le verbatim des faits en cours de déploiement dans les médias US après quelques heures voire jours de cacophonie où émergèrent parfois des déclarations vites enfouies ou oubliées (dont les images de la chute du WTC7 extrêmement peu diffusées). Ailleurs dans New-York, 3 gamins se sont amusés à écrire un faux scénario de complot intérieur pour cet attentat... ils voulaient faire un court-métrage de fiction pour rigoler... et en faisant des recherches toujours dans la presse officielle, ils se sont aperçus des mêmes failles dans le récit officiel et médiatique, que celles des veuves du New Jersey et de l’informaticien de San José. De même, des types comme Michael Meacher (Londres), Andreas Von Bulow (Bonn), Michel Chossudovsky (Ottawa), Michael Ruppert (LA), ou le fantasque populiste Alex Jones (Austin), ne se connaissaient pas et pourtant, chacun dans leur coin, dès le premier jour de commentaires sur les attentats, ils ont soulevé la question du complot intérieur, forts de leur expérience de l’état profond dans nos démocraties occidentales. Pas besoin de Meyssan trop haut en couleurs, marqué politiquement et d’une imprécision récurrente voire quasi mystique, pour servir la cause efficacement. La tradition des opérations sous fausse bannière est longue et documentée. La convergence des soupçons date de la minute même où les événements se sont produits. Il ne faut pas inverser la réalité, et reporter sur l’ignorance du peuple, la faute originelle. C’est plus compliqué.