@Zevengeur. Bon, j’ai quelque part dans mes cartons deux diffractogrammes électroniques, réalisés en 1972 à l’INSTN. Il s’agit d’une inclusion dans un acier aéronautique, et elle était suspectée d’être un carbure type cémentite Fe_3C.
M. Baron la déplace donc exactement au centre du faisceau d’électrons, diaphragme exactement sur elle, puis change la focalisation, en l’envoyant à l’infini. Il obtient ainsi un diffractogramme Laue, dont l’allure générale confirme un réseau cubique. Nous n’avons pas mesuré le paramètre de maille — temps limité.
Là dessus explique nous si les électrons ont eu le sentiment d’être observés ou pas quand ils interféraient sur les plans cristallins du carbure.
Le diffractogramme enregistré sera-t-il différent selon qu’on le regarde ou qu’on l’égare avant ?
Leybold vend un petit appareillage cathodique, qui permet d’obtenir un Debye-Scherrer électronique sur une cible constituée de poudre métallique, avec arrivée sur un écran cathodique. La figure obtenue est une suite de cercles concentriques, avec peu de séparation angulaire. Alors qu’avec une chambre Debye-Scherrer pour R X, on cherche au contraire la séparation maximale entre les raies.
Alors, est-ce le fait d’être observés ou pas, qui fait que les photons ou les électrons interfèrent sur des plans cristallin ? « Conscience » ? ? ?
Ah, j’oubliais : en radiocristallographie, il n’y a jamais de phénomène corpusculaire, mais les lois de l’Optique de Fresnel, 1819.