« . Dans ce pays de vents et de landes, on ne parle pas du malheur. Des années après, j’irai, moi, à la recherche de cet homme qui fut mon grand-père. Comme à sa rencontre. Et ce que je ne trouverai pas, de la bouche des derniers témoins ou dans les registres des archives, je l’inventerai. Pour qu’il revive. »
Un passage que curieux j’ai été pêche sur »babelio", où sont des avis de lecteurs. Première remarque, l’auteur fait dans le pathos, ces brumes dont les auteurs parisiens entourent la bretagne, et ce pen ar bed que moi aussi j’habite. Pas plus de taiseux qu’ailleurs...Surtout dans les cafés du port. Deuxième remarque, l’auteur prend soin de prendre une distance prudente avec ses écrits, et de se démarquer ainsi d’une façon un peu pratique, de la vérité, qu’il aquarellise dans un effet de brume. On en revient à la Bretagne. Il aurait été intéressant de parler de l’organisation Todt en bretagne, qui planifia le mur de l’atlantique, et dut gérer l’énorme intendance que cela représentait. Pour beaucoup d’entreprises de BTP française, ce fut un pont d’or. Les travailleurs, blanchisseuses, cantinières, etc...Etaient très bien payés aussi. La guerre n’a pas été une catastrophe pour tous. .(De la même façon, les marins partant pour une saison de pêche ne laissaient pas que des femmes épleurées, en bout de jetée, au sujet d’un autre cliché )….Peu à peu ce furent des prisonniers de guerre, de plus en plus nombreux, face au coup économique, d’un projet sans sens, de ce mur de plus de l’impossible...Sans aucun doute, le sabotage n’était pas un mythe, car les réseaux de résistance étaient en lien avec Londres, du fait de l’intérêt stratégique indéniable de ces places fortes.