Indépendamment de l’histoire de ce livre, le thème m’intéresse car il parle d’un sujet qui a plus d’une fois traité : Celui de la mémoire, et d’une possible falsification des faits.
Il y a une dizaine d’années de cela au moins MIsha Defonseca publia un livre de mémoire sur son histoire, qui devint un best seller dans plus d’un pays. A Mémoire of the Holocaust Years) publié sous le titre « survivre avec les loups ». Ou comment une gamine échappe à l’holocauste en étant adopté par une meute et traverse l’europe.« Une fabuleuse histoire d’amour et de haine, mais aussi une immense leçon de courage. », disait ainsi Catherine Louquet, dans France-soir
L’histoire était trop belle et s’avéra être un mensonge. Ce n’était pas la première fois qu’un récit s’avère être l’oeuvre d’un mythomane. Surtout sur la deuxième guerre mondiale, une époque où il yeut de vrais salauds, et des héros remarquables, avec aussi des gens qui n’entendaient que continuer à vivre, avec ce que cela aménait parfois de petits courages et de grandes lachetés, et parfois le contraire. Ce qui est surprenant dans ces cas littéraires, et j’ignore au fond si celui ci y appartient, et dans quelle dimension, c’est qu’il y a peu de recherche critique à opposer au mensonge éventuel. Il semble que cette fonction est tétanisée, en état de choc. Peut être avons nous besoin de héros. Et dans chaque famille d’aïeuls qui devaient avoir le même courage que celui que nous lisions sur les strictes photos de famille...Il y a eut aussi dans le finistère le cas Seznec, qui devint une vraie entreprise de dévotion familliatle au grand papa, ou au tonton forcément victime, avant qu’il ya deux ans, une vérité moins flatteuse ne fut révélée. Seznec aurait été tué dans une histoire de viol, bien pire qu’un abus de droit sociaux...Mediapart en fit un bon aricle. : Faut il dire la vérité aux imbéciles ?...Le problème c’est qu’elle est bien plate la plupart du temps et ne fait pas vendre. Les gens ont toujours eu envie de victimes, d’injustice proclamé et de merveilleux. La raison, c’est qu’ils projettent ainsi leur vie dans l’autre. Et tous les conteurs et les manipulateurs le savent, au premier rang les romanciers