Votre « droit à la parole du peuple »
appliquera-t-il à la lettre les articles 10 et 11 des droits de l’homme de
1789 ?
ART. 10. — Nul ne doit être
inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne
trouble pas l’ordre public établi par la loi.
ART. 11. — La libre
communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux
de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à
répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
Le peuple pourra-t-il s’exprimer librement (sans
représailles judiciaires, professionnelles ou honorifiques), en se servant de
propos qui font partie des blasphèmes laïcistes : le racisme,
l’homophobie, l’antisémitisme, l’islamophobie, le sexisme, le créationnisme,
l’antirelativisme, le royalisme, le nationalisme, le climatoscepticisme, le
fanatisme, le prosélytisme ?
Le peuple en lui-même n’est pas capable de proposer
un système efficace parce qu’il n’a pas la puissance de réflexion d’un homme
inspiré.
Voyez les droits de l’homme ont été écrits par des
hommes qui y avaient réfléchis pendant des décennies. La Constitution de 1958 a
été écrite par quelques hommes qui y avaient réfléchis entre 1944 et 1958 et le
peuple est incapable d’écrire et de synthétiser de cette manière.
C’est pourquoi c’est un Grand Roi intègre, fuyant
la fourberie, attaché au Dieu créateur, qu’il nous faut.
Je vous mets le programme du Roi David qui est
exprimé dans le psaume 101 pour montrer comment doit agir un bon roi,
exactement le contraire des gouvernements actuels :
https://www.biblegateway.com/passage/?search=ps+101&version=LSG
Un Roi représente
tout le peuple y compris les > 50 % d’abstentionnistes et des non inscrits.
Les Présidents
actuels négligent leur devoir de veiller au respect de la Constitution (article
5 de la Constitution) donc aux droits de l’homme de 1789 et au préambule de la
Constitution de 1946, mais ils ne le font pas et les partis politiques ne leur
demandent pas de le faire alors que c’est une obligation constitutionnelle pour
eux. Voilà où est le mal actuellement.