@Samson
une position forte de la France pour renégocier des traités
Je vous réponds volontiers. C’est quoi « une position forte » ? Ce serait de dire « si vous n’acceptez pas l’ Europe sociale, nous utilisons l’article 50, et nous sortons ».
Faire du chantage à la sortie, mais pour être crédible, il faut l’écrire dans le programme qu’on va sortir en cas de refus. Ce qui n’est pas le cas.
Mélenchon n’a aucune intention de sortir, il veut « sauver l’ Europe ». Donc il ne peut pas faire de chantage, (ce qui est quand même une drôle de conception des rapports pacifiques avec les autres pays européens, mais c’est un autre sujet...)
L’autre solution de la « position forte », serait de s’allier avec d’autres pays du sud, de faire du chantage à la sortie, mais à plusieurs. Hélas, tous ces pays, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, sont tous gouvernés par le PS, des Centristes ou des Libéraux. Risque pas qu’ils veuillent se lancer dans un tel programme !
A moins que je n’ai pas compris quelque chose aux Plans A & B, il n’y a pas de « position forte ». On reste ou on sort.
L’UPR ne demandera l’avis d’aucun pays européen, seulement l’avis des Français.
Si les Français lui font confiance, on déclenche l’article 50, on informe les autres pays qu’on se barre, et donne 3 mois à la Commission pour régler les problèmes techniques : date de fin des versements de la PAC, de fin des salaires des fonctionnaires, fin des versements au budget de l’ UE etc.
On ne va pas se faire balader comme les Britanniques, pendant des années.