@oscar fortin
Bonjour Oscar,
Je ne remets pas en question les ingérences des USA, chaque fois que ses intérêts sont en jeu, mais il semble que cette fois, les choses sont plus compliquées.
Je vous livre ces informations :
"... la Bolivie était le théâtre d’un coup
d’Etat qui fleure bon la CIA. Les ressemblances avec le Maïdan ukrainien
sont d’ailleurs assez frappantes : un président quelque peu naïf, une
opposition violente, liée à Washington, des pontes de la police et de
l’armée qui trahissent leur gouvernement et retournent leur veste, une
chasse aux sorcières qui débute...
Un coup d’Etat, donc ? Oui mais... Ce
blog se doit avant tout d’être objectif et il faut reconnaître que l’ami
Evo n’est pas non plus blanc comme neige. Personne n’a bien compris
pourquoi le comptage des voix a soudain été arrêté pour finalement
désigner Morales gagnant alors qu’il n’était qu’en ballotage favorable.
Certaines vidéos montrent que ses partisans n’avaient rien à envier non
plus à l’opposition sur le plan de la violence. Plus généralement, on
peut difficilement contester que la Bolivie, y compris parmi sa propre
base électorale, était lasse d’un président qui s’accrochait de plus en plus au pouvoir.
C’est lui-même qui, en 2009, avait
inscrit dans la Constitution la limitation à deux mandats présidentiels.
Pourtant, il se présentait là pour la quatrième fois ! Il avait déjà
fait un tour de passe-passe en obtenant de la justice que son premier
mandat (2006-2010) ne soit pas pris en compte. Puis, en 2016, il a perdu
le référendum l’autorisant à se représenter mais une nouvelle et
commode décision de justice a purement et simplement annulé le résultat
du vote ! Dans un remake digne de l’euronouillerie, le tribunal a
considéré que briguer une fonction est un droit de l’homme supérieur à
la Constitution ou au résultat d’un référendum. Bref, vous l’aurez
compris, Evo a quand même donné le bâton pour se faire battre...etc "