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Commentaire de Franck ABED

sur Barbarossa par Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri


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Franck ABED Franck ABED 17 novembre 2019 08:16

«  La violence de l’Union soviétique, contrairement à celle de l’Allemagne nazie, ne s’adressait pas seulement à des armées ou des civils considérés comme ennemis ou inférieurs, mais à quiconque n’adhérait pas totalement au régime ou était soupçonné de ne pas y adhérer, soldats et civils soviétiques inclus. »

«  À partir de l’automne 1944, et l’entrée sur le territoire allemand proprement dit, les troupes soviétiques se déchaînent contre les civils allemands : ainsi à Goldap, petite ville de Vieille-Prusse, la population est exterminée par les soldats de l’Armée rouge. Dans une atmosphère de haine contre les Allemands, les violences sont encouragées par les commissaires politiques, sous le coup du décret des commissaires, dans le cadre d’une revanche sur la dureté de la guerre depuis 1941, d’une revanche sur la volonté allemande d’extermination des Slaves. Le commandement soviétique incite les soldats à se comporter sauvagement : viols et meurtres de masse sont la norme en ce qui concerne l’attitude des soldats soviétiques, encadrés par leurs officiers, qui organisent les violences. Les proclamations et ordres du jour appellent les soldats soviétiques à « se venger sans pitié sur les meurtriers d’enfants et les bourreaux fascistes  » »

« Les pillages sont le fait de l’ensemble des troupes, soldats et officiers, et prennent une grande ampleur (comme l’atteste le nombre de colis envoyés depuis le front vers l’URSS) et concernent l’ensemble des biens en Allemagne : productions alimentaires, bracelets de montres, livres, horloges, radios, bicyclettes et dans les autres pays libérés ou occupés128, sans compter les exactions proprement dites : fermes et villages brûlés, viols de réfugiées, abattues la plupart du temps »




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