C’est bien la raison pour laquelle il faut
contrôler les flux d’accès à l’université.
Ce ne sont pas les flux d’accès à l’université qu’il faut contrôler, mais
ceux d’accès au bac. Car il n’y a pas si longtemps un abruti du nom de Jack
Lang se targuait d’envoyer tous les petits français vers le bac. Une fois le
bac en poche, il n’avait plus qu’à se heurter sur la barrière de l’autoroute à
péage nommée université
Si dès l’âge de 14 ans on arrive à sortir de l’éducation nationale (et pas
du système scolaire) la moitié des élèves on aura réussi. Une fois sorti de
cette éducation nationale qui n’éduque rien, ils pourraient suivre un cursus
par alternance ou apprentissage et se bâtir un avenir digne de ce nom. Mais là
on entre dans un univers qu’un maître de conférence ne peut pas comprendre à
savoir : "Mettre un terme définitif à la sélection et à la pseudo élite
qui en découle".
Je ne parle pas d’universités qui ne sont que des réservoirs à échecs, mais
si la France est réputée pour ses grandes écoles d’ingénieurs ou de commerces,
c’est que depuis la maternelle l’élève est moulé dans un principe fallacieux
qu’est la compétition. Et ce système de scolarité est violent autant qu’il est
asocial.
De par l’importance du nombre d’étudiants, les études supérieures sont devenues
le faire de lance d’une politique de castes augmentant ainsi la division entre
les français. C’est comme cela que certains se pensant plus intelligent que
d’autre parce qu’ils ont un beau diplôme de l’ENA finissent par dire : "
On n’est pas dans le même camp !" Je suis certain que ce genre d’individu
se presserait à l’un de vos conférences non pas pour y écouter ce que vous avez
à dire (il serait bien incapable de comprendre le début d’une phrase) mais pour
y faire « figure ». C’est aussi à cela que servent les universités
françaises
Cependant, il existe des pays où poursuive des études universitaires est
plus motivé par un désir d’enrichissement intellectuel que par une obligation
d’obtenir un savoir. Dans ces même pays, l’étudiant est salarié jusqu’à la fin
de ses études quelque soit le temps qu’il met pour, non pas obtenir un diplôme,
mais arriver à la fin de son cursus (ce qui n’est pas la même chose). Vous vous
en doutez, ce pays n’est pas la France. L’espoir est donc ailleurs que dans notre
hexagone.