@Cirrhose (Droll de Crane)
-Le pouvoir donne de la puissance aux hommes, et leur permet d’exprimer leurs tendances perverses, et d’échapper à la justice. C’est en cela que c’est un accélérateur, un révélateur aussi de leur personnalité. Un psychopathe peut très bien être socialement inclus, mais frappera quant il aura l’occasion d’exercer son pouvoir et sa prédation, s’il pense qu’il peut échapper à la loi. Manipulateurs, intelligent, froids, beaux causeurs, ils exercent dans les métiers de la politique, des arts, là où il faut un discours, et peuvent avoir de l’emprise sur les foules. Le pervers narcissique est plus colérique, un pêteur de plomb qui ne tient pas aussi longtemps la route, relevant sa nature immature trop rapidement, et devient alors très dangereux, sous le biais d’une explosion.
-Rien à voir avec Marc Aurèle, donc, cet empereur romain qui fut un philosophe stoïcien, et qui pratiquait le dépouillement, et écrivit « les pensées pour moi même »
-La nature du psychopathe apparait lié à des événements très anciens, voir héréditaires, alors que celle du pervers narcissique, qui lui ressemble tout de même comme deux gouttes d’eau troubles, tient au vécu, à l’éducation, à des expériences traumatiques ; Pas de remords en tout cas chez ces individus, insensibles aux plaintes des autres, coupés de toutes émotions. Sont ils des malades ?.. Non. Car ils ne souffrent pas. Pourtant il faut admettre qu’au niveau cérébral, les sciences cognitives ont montré que leur capacité émotive est différente du commun. Bref, ils foutent la merde, même au niveau des spécialistes qui s’écharpent. Mais en tout cas, nier leur responsabilité , ou la reconnaitre comme atténuée, serait un cadeau en or à leur faire !