@microf
L’analyse de la
parabole du bon Samaritain (Luc 10 :25-37) est incomplète venant des prêcheurs
actuels.
Le
docteur de la loi demande à Jésus « qui est mon prochain ? » et
Jésus après la présentation de la parabole demande au docteur de la loi
« Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était
tombé au milieu des brigands ? »
« C’est
celui qui a exercé la miséricorde envers lui » répondit le docteur de la
loi.
Jésus
ne le contredisant pas, de ce passage on peut tirer que le prochain de celui
qui était tombé entre les mains des brigands était celui qui avait exercé la
miséricorde envers lui.
Conclusion :
celui qui a été soigné doit aimer le Samaritain comme lui-même à cause de sa
miséricorde envers lui tandis que le sacrificateur et le lévite qui ne l’ont
pas exercé ne sont pas son prochain.
2ème
conclusion : N’est notre prochain que celui qui est proche au point
d’exercer la miséricorde envers nous, donc proche en proximité territoriale et
en exercice de la miséricorde.
« Et
Jésus lui dit : Va, toi et fais de même (que le Samaritain). » Donc
Jésus veut aussi que l’on exerce la miséricorde à celui qui est mal en point
sur la route.
Il
se trouve que celui qui a exercé la miséricorde était un Samaritain,
c’est-à-dire un étranger. On en conclut donc qu’un étranger qui exerce la
miséricorde envers nous doit être considéré aussi comme notre prochain.
Maintenant,
est-ce que les Africains musulmans actuels sont notre prochain ?
Sont-ils
proche en proximité territoriale ? Oui pour
certains.
Sont-ils
prêts à exercer la miséricorde envers vous ou sont-ils hostiles ? La
réponse est « ils sont hostiles » et ne sont donc pas notre prochain.
Sont-ils
nos ennemis ? La réponse est oui, et on ne leur doit donc que le pain et
l’eau.
J’ajoute
que les Africains musulmans sont dans notre pays depuis 1970 environ et qu’ils
ont eu du temps pour se convertir mais que la grande majorité est restée entre
eux et s’est maintenant refermée. Nous sommes donc entrés dans la période ou
plus personne ne peut travailler. Ils ont eu leur temps et ils ne l’ont pas
saisi.